Foot-les Bleus reviennent de loin

Menée au score à deux reprises, l'équipe de France est finalement parvenue à l'emporter face à la Biélorussie (4-2), ce mardi. Elle se rapproche des barrages de la Coupe du monde 2014.



Le banc français a enfin pu laisser éclater sa joie. Le tableau d'affichage du stade Central de Gomel affichait la 73e minute et Paul Pogba venait d’inscrire le quatrième but de l’équipe de France. Celui qui mettrait définitivement les Bleus à l’abri d’une nouvelle contre-performance face à la Biélorussie (4-2), mardi soir. Quatre jours après s’être montrés incapables de s’imposer en Géorgie (0-0), on a longtemps cru que les Bleus allaient trouver le moyen de faire pire. Sous l’impulsion de Franck Ribéry, auteur d’un doublé (47e, s.p. et 64e), d’un discours remobilisateur d’Evra à la pause, mais aussi de Samir Nasri, buteur neuf minutes après son entrée en jeu (70e), ils sont finalement parvenus à se remettre à l’endroit, ce qui leur épargnera un dernier match couperet face à la Finlande le 15 octobre prochain au Stade de France. Ils sont quasiment assurés d’être barragistes. Mais que ce fut encore compliqué.

Les Bleus ne se sont pas facilités la tâche, et malgré ce premier succès depuis le 22 mars et la venue de la Géorgie (3-1) à Saint-Denis, l’analyse sera forcément contrastée. Le positif d’abord : la force de caractère et le regain d’efficacité qui leur ont permis de revenir au score à deux reprises, puis de prendre l’avantage. S’ils ont effacé des tablettes un record qui datait de 1924-1925 (500 minutes sans marquer), Ribéry et ses équipiers ont marqué en un match la moitié des buts qu’ils avaient inscrits depuis le début des éliminatoires. Ils y sont parvenus sans Karim Benzema, dont les 1217 minutes de mutisme ont fini par user la patience de Didier Deschamps. Parti s’échauffer à la 37e minute lorsque la Maison Bleue se fissurait, l’attaquant du Real n’est finalement jamais entré en jeu.

Clichy et Lloris ont été décevants

Le négatif ensuite : le désert offensif en première période à l’exception d’une frappe de Koscielny (25e). Mais surtout la fébrilité défensive incarnée par Gaël Clichy et Hugo Lloris. Pour le poste d’arrière gauche, le défenseur de Manchester City et Patrice Evra se succèdent sans que cela ne change grand-chose. Et ce n’est pas une surprise. Concernant le capitaine de l’équipe de France, ça l’est davantage. Fautif sur l’ouverture du score de Filipenko (32e), le gardien de Tottenham a (re)distillé le doute en se trouant sur une frappe de Kalachev (57e) alors que les Bleus avaient entamé leur remontée grâce à un penalty obtenu et transformé par Ribéry. Pour son plus grand soulagement et celui de ses équipiers, cela ne leur a finalement pas porté préjudice.



Francefootball

Mercredi 11 Septembre 2013 10:53


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