La transformation numérique engagée par le Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique a profondément modifié l’accès à la formation au Sénégal. Invité de l’émission En Vérité, le directeur général du 3FPT, Dr Babo Amadou Ba, a expliqué que la digitalisation a permis une hausse spectaculaire de l’enrôlement des jeunes.
« Avant la digitalisation, on enrôlait 40 jeunes en cinq jours. Aujourd’hui, nous en avons enrôlé 104 000 », a-t-il déclaré, mettant en avant la rupture introduite par les plateformes numériques dans la démocratisation de la formation.
Le responsable du Fonds a également indiqué que la révision du référentiel des prix avait permis de réduire les coûts et d’élargir le nombre de bénéficiaires financés, passé de 5 000 à 6 200 apprenants. Une évolution qui s’inscrit dans une stratégie plus large visant à adapter l’offre de formation aux mutations du marché du travail. Dr Ba a défendu une approche économique qualifiée d’« hétérodoxe », rappelant que « 96,4 % de l’économie sénégalaise repose sur le secteur informel » et que l’État doit désormais jouer le rôle de catalyseur, notamment dans les emplois verts, sociaux, communautaires et liés à l’économie circulaire.
Le 3FPT articule ainsi deux logiques complémentaires. La première consiste à répondre aux besoins exprimés par les entreprises, dans une démarche classique d’adéquation formation-emploi. La seconde vise à anticiper les besoins spécifiques des territoires grâce à des formations ciblées, comme celles pour conducteurs d’engins ou pilotes de drones dans les zones minières de Tambacounda.
Ces dispositifs s’inscrivent dans les orientations de Vision Sénégal 2050, qui ambitionne de former cinq millions de techniciens, dont un million en dix ans dans le système dual et 700 000 dans le SND, rapporte Le Soleil.
L’une des priorités immédiates concerne la formation et l’insertion de 35 000 jeunes dans la formation duale, un chantier pour lequel le 3FPT revendique un rôle central. Grâce à la digitalisation et à une approche mêlant orthodoxie économique et innovation publique, l’institution entend consolider sa position d’acteur majeur de l’insertion professionnelle des jeunes et de la transformation structurelle du marché de l’emploi.
« Avant la digitalisation, on enrôlait 40 jeunes en cinq jours. Aujourd’hui, nous en avons enrôlé 104 000 », a-t-il déclaré, mettant en avant la rupture introduite par les plateformes numériques dans la démocratisation de la formation.
Le responsable du Fonds a également indiqué que la révision du référentiel des prix avait permis de réduire les coûts et d’élargir le nombre de bénéficiaires financés, passé de 5 000 à 6 200 apprenants. Une évolution qui s’inscrit dans une stratégie plus large visant à adapter l’offre de formation aux mutations du marché du travail. Dr Ba a défendu une approche économique qualifiée d’« hétérodoxe », rappelant que « 96,4 % de l’économie sénégalaise repose sur le secteur informel » et que l’État doit désormais jouer le rôle de catalyseur, notamment dans les emplois verts, sociaux, communautaires et liés à l’économie circulaire.
Le 3FPT articule ainsi deux logiques complémentaires. La première consiste à répondre aux besoins exprimés par les entreprises, dans une démarche classique d’adéquation formation-emploi. La seconde vise à anticiper les besoins spécifiques des territoires grâce à des formations ciblées, comme celles pour conducteurs d’engins ou pilotes de drones dans les zones minières de Tambacounda.
Ces dispositifs s’inscrivent dans les orientations de Vision Sénégal 2050, qui ambitionne de former cinq millions de techniciens, dont un million en dix ans dans le système dual et 700 000 dans le SND, rapporte Le Soleil.
L’une des priorités immédiates concerne la formation et l’insertion de 35 000 jeunes dans la formation duale, un chantier pour lequel le 3FPT revendique un rôle central. Grâce à la digitalisation et à une approche mêlant orthodoxie économique et innovation publique, l’institution entend consolider sa position d’acteur majeur de l’insertion professionnelle des jeunes et de la transformation structurelle du marché de l’emploi.