Chacun avait un objectif. Celui de Gérald Darmanin, c'était de faire un plaidoyer pour les classes populaires, dont il veut devenir le porte-voix au sein de la majorité. C'est-à-dire, des Français qui ne se sentent ni considérés, ni représentés, et qui ont le sentiment fort de ne pas pouvoir vivre de leur travail, a dit le ministre de l'Intérieur. « Tant de choses ont été faites et tant de choses restent à faire pour aider le plus modeste de nos concitoyens, à écouter, à représenter et à éviter que les classes populaires n’aillent par dépit dans l’abstention ou dans le Rassemblement national, dont nous savons ici, dans les Hautes de France, à quel point c’est un danger quotidien. » Gérald Darmanin s'est défendu de tout calcul personnel et de toute déloyauté, alors que cette rentrée politique a été critiquée au sein même de la majorité.
Un revirement qui n'a rien d'anodin
Face à lui, Élisabeth Borne n'a pas fait le déplacement de Tourcoing pour rien. La Première ministre, qui ne devait pas assister au grand raout de rentrée de son ministre de l'Intérieur, a fait savoir hier après-midi in extremis que finalement, elle serait là. Un revirement qui n'a rien d'anodin. Dans l’entourage de Gérald Darmanin, on a pris soin de se réjouir de sa présence, quoi qu’il en soit. Un affichage d’unité, mais quand ils sont montés l’un après l’autre à la tribune, chacun a joué sa partition dans son style.
Élisabeth Borne a remis quelques pendules à l'heure. Elle a demandé notamment à Gérald Darmanin, comme à tous ses ministres, d'être humble et d'obtenir des résultats visibles. Face au ministre de l'Intérieur et à ses soutiens à Tourcoing, Élisabeth Borne a voulu rappeler que pour le moment, c'est elle qui commande : « Pour réussir et apporter des solutions aux français, nous aurons aussi besoin d’unité. C’est la condition pour continuer à agir et ne pas paver nous-mêmes le chemin des extrêmes ».
Mise au point
Une mise au point qui n’a pas échappé à un habitant de Tourcoing: « Monsieur Macron, le président de la République, a bien senti que quelque part, il s’était fait doubler et il a envoyé sa ministre pour recadrer un peu poliment, mais assez fermement quand même. » Pas de quoi refroidir les partisans de Gérald Darmanin qui espèrent qu’il continuera son chemin vers 2027.
Un revirement qui n'a rien d'anodin
Face à lui, Élisabeth Borne n'a pas fait le déplacement de Tourcoing pour rien. La Première ministre, qui ne devait pas assister au grand raout de rentrée de son ministre de l'Intérieur, a fait savoir hier après-midi in extremis que finalement, elle serait là. Un revirement qui n'a rien d'anodin. Dans l’entourage de Gérald Darmanin, on a pris soin de se réjouir de sa présence, quoi qu’il en soit. Un affichage d’unité, mais quand ils sont montés l’un après l’autre à la tribune, chacun a joué sa partition dans son style.
Élisabeth Borne a remis quelques pendules à l'heure. Elle a demandé notamment à Gérald Darmanin, comme à tous ses ministres, d'être humble et d'obtenir des résultats visibles. Face au ministre de l'Intérieur et à ses soutiens à Tourcoing, Élisabeth Borne a voulu rappeler que pour le moment, c'est elle qui commande : « Pour réussir et apporter des solutions aux français, nous aurons aussi besoin d’unité. C’est la condition pour continuer à agir et ne pas paver nous-mêmes le chemin des extrêmes ».
Mise au point
Une mise au point qui n’a pas échappé à un habitant de Tourcoing: « Monsieur Macron, le président de la République, a bien senti que quelque part, il s’était fait doubler et il a envoyé sa ministre pour recadrer un peu poliment, mais assez fermement quand même. » Pas de quoi refroidir les partisans de Gérald Darmanin qui espèrent qu’il continuera son chemin vers 2027.