L'article 24 de ce texte sera sans nul doute au coeur de ces débats. Il prévoit d'interdire sur les réseaux sociaux la diffusion de vidéos montrant les forces de l'ordre en pleine intervention sur la voie publique.
L'objectif pour le ministre de l'Intérieur est de limiter la diffusion malvaillante de l'image des policiers pour les protéger. Gérard Darmanin souhaite aller plus loin en intégrant au texte le floutage des visages des forces de l'ordre.
Mais les professionnels de l'image et les journalistes sont vent debout contre cette mesure, ils craignent que la règle du floutage ne conduise finalement à la censure de toutes les images montrant les abus policiers.
Plusieurs associations, comme la Ligue des droits de l'homme invoquent le droit d'informer et d'être informé. Pour elles, la police doit agir sous la surveillance des citoyens, devant les téléphones portables et les caméras.
Ce texte qui se veut protecteur prévoit également de limiter la réduction des peines pour les personnes coupables d'infractions sur les forces de sécurité intérieure mais aussi sur les pompiers et les élus.
Filmer avec des drones
Ce texte devrait donc renforcer la protection des policiers et des gendarmes sur le terrain avec notamment une disposition visant à renforcer l'utilisation de drones pour filmer lors des manifestations. Jean-Marie Burguburu, président de la CNCDH, met en garde contre l'usage de drones.
« La surveillance qui vient du ciel, et qui est très précise puisqu'elle peut arriver avec les objectifs très performants actuellement de voir même des détails et des visages, montre bien que cette surveillance nouvelle serait rendue facile et légale par cette proposition de loi. Ce qui parait une fois encore dangereux au regard des droits fondamentaux. »
L'objectif pour le ministre de l'Intérieur est de limiter la diffusion malvaillante de l'image des policiers pour les protéger. Gérard Darmanin souhaite aller plus loin en intégrant au texte le floutage des visages des forces de l'ordre.
Mais les professionnels de l'image et les journalistes sont vent debout contre cette mesure, ils craignent que la règle du floutage ne conduise finalement à la censure de toutes les images montrant les abus policiers.
Plusieurs associations, comme la Ligue des droits de l'homme invoquent le droit d'informer et d'être informé. Pour elles, la police doit agir sous la surveillance des citoyens, devant les téléphones portables et les caméras.
Ce texte qui se veut protecteur prévoit également de limiter la réduction des peines pour les personnes coupables d'infractions sur les forces de sécurité intérieure mais aussi sur les pompiers et les élus.
Filmer avec des drones
Ce texte devrait donc renforcer la protection des policiers et des gendarmes sur le terrain avec notamment une disposition visant à renforcer l'utilisation de drones pour filmer lors des manifestations. Jean-Marie Burguburu, président de la CNCDH, met en garde contre l'usage de drones.
« La surveillance qui vient du ciel, et qui est très précise puisqu'elle peut arriver avec les objectifs très performants actuellement de voir même des détails et des visages, montre bien que cette surveillance nouvelle serait rendue facile et légale par cette proposition de loi. Ce qui parait une fois encore dangereux au regard des droits fondamentaux. »