Désormais, c'est le tribunal de grande instance de Nanterre qui devra déterminer si la promesse prise par le groupe Bolloré envers les populations du Cameroun et leurs ONG partenaires a valeur de contrat, et si ce contrat n'a pas été respecté.
L'affaire remonte à 2010 quand Sherpa et trois autres ONG saisissent un mécanisme de l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économique, pour obtenir une médiation. Les ONG dénoncent l'impact social et environnemental de l'exploitation de l'huile de palme par des filiales du groupe Bolloré, Socapalm et Socfin, au Cameroun.
Sous l'égide du PCN, le Point de contact national de l'OCDE, Bolloré et les ONG négocient un plan d'action. Plan non contraignant qui prévoit des actions de dépollution, de protection des riverains, mais aussi d'amélioration des conditions de vie des travailleurs. Début 2014, ce plan connait un début d'application, mais tout s'arrête quelques mois plus tard, en novembre.
L'affaire remonte à 2010 quand Sherpa et trois autres ONG saisissent un mécanisme de l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économique, pour obtenir une médiation. Les ONG dénoncent l'impact social et environnemental de l'exploitation de l'huile de palme par des filiales du groupe Bolloré, Socapalm et Socfin, au Cameroun.
Sous l'égide du PCN, le Point de contact national de l'OCDE, Bolloré et les ONG négocient un plan d'action. Plan non contraignant qui prévoit des actions de dépollution, de protection des riverains, mais aussi d'amélioration des conditions de vie des travailleurs. Début 2014, ce plan connait un début d'application, mais tout s'arrête quelques mois plus tard, en novembre.