«L’éducation avec un grand E reste l’ascenseur social par excellence et le premier étage est indéniablement le Baccalauréat !», a indiqué Aminata Touré dans une déclaration rendue publique ce jeudi.
L’ancien Premier se prononçait sur les fuites des épreuves du Baccalauréat qui ont déjà conduit à l’arrestation de dix (10) élèves. Allant plus loin, elle a expliqué que «ce sésame mythique annonciateur d’un avenir meilleur se doit de garder toute sa valeur pour ne pas dire toute sa sacralité dans le contexte mondial de compétition des nations et des peuples».
L’Envoyée spéciale du chef de l’Etat est convaincue que toutes les couches de la société sénégalaise sont interpellées afin d’apporter leur contribution pour redorer le blason de cet examen, surtout avec les découverte de cette année.
«Ce Bac 2017 tumultueux nous interpelle tous quant aux vacillements de notre socle moral collectif. Evidemment, au premier rang, il y a le "trafiquant-fuiteur" que l’appât du gain ne fait reculer devant rien et le procureur dans l’exercice normal de ses fonctions se chargera de le démasquer », relève-t-elle, sans oublier «l’acheteur que l’on peut imaginer être… un parent d’élève ! Auquel cas, quelle leçon de vie donne-t-on à son chérubin? Que dans la vie, on peut s'en sortir par la triche?»
Dans la chaîne de responsabilité, Mimi Touré a aussi indexé le système de sécurisation qui, affirme-t-elle, «n’a pas tenu ses promesse». Mme Touré est convaincue que la solution pour éradiquer ce fléau doit passer nécessairement par «une réflexion inclusive» afin d’ «adopter une démarche globale de sécurisation des épreuves déclinée en règle de procédure de notre Bac, clé précieuse qui nous a ouvert à tous, la voie de ce que nous sommes devenus».
L’ancien Premier se prononçait sur les fuites des épreuves du Baccalauréat qui ont déjà conduit à l’arrestation de dix (10) élèves. Allant plus loin, elle a expliqué que «ce sésame mythique annonciateur d’un avenir meilleur se doit de garder toute sa valeur pour ne pas dire toute sa sacralité dans le contexte mondial de compétition des nations et des peuples».
L’Envoyée spéciale du chef de l’Etat est convaincue que toutes les couches de la société sénégalaise sont interpellées afin d’apporter leur contribution pour redorer le blason de cet examen, surtout avec les découverte de cette année.
«Ce Bac 2017 tumultueux nous interpelle tous quant aux vacillements de notre socle moral collectif. Evidemment, au premier rang, il y a le "trafiquant-fuiteur" que l’appât du gain ne fait reculer devant rien et le procureur dans l’exercice normal de ses fonctions se chargera de le démasquer », relève-t-elle, sans oublier «l’acheteur que l’on peut imaginer être… un parent d’élève ! Auquel cas, quelle leçon de vie donne-t-on à son chérubin? Que dans la vie, on peut s'en sortir par la triche?»
Dans la chaîne de responsabilité, Mimi Touré a aussi indexé le système de sécurisation qui, affirme-t-elle, «n’a pas tenu ses promesse». Mme Touré est convaincue que la solution pour éradiquer ce fléau doit passer nécessairement par «une réflexion inclusive» afin d’ «adopter une démarche globale de sécurisation des épreuves déclinée en règle de procédure de notre Bac, clé précieuse qui nous a ouvert à tous, la voie de ce que nous sommes devenus».