Fusillade à la mairie de Baobab : Ousmane Ngom enfonce Barthélémy Dias

Le ministre de l’intérieur s’est prononcé sur le drame qui a fait suite à l’attaque survenue à la mairie de SICAP-Mermoz-Sacré cœur par des nervis. Même s’il réclame que justice soit rendue sur cette affaire, les propos d’avant enquête d’Ousmane Ngom semblent plus embourber qu’extirper le jeune socialiste qui se trouve devant les enquêteurs depuis samedi dernier.



Le scénario qui a coûté la vie au lutteur Ndiaga Diop est assimilé à un « épiphénomène » par le ministre de l’intérieur qui défend que nul n’est au-dessus de la loi. « L’affaire Barthélémy Dias est un épiphénomène. Il s’agit d’un dérapage qu’on peut connaitre d’ailleurs dans tous les pays, les grandes démocraties comme dans les autres pays, il peut y avoir des citoyens qui se croient au-dessus des lois  et qui font la terreur », a résumé Me Ousmane Ngom, rappelant cependant que « nous sommes dans un Etat de droit et personne ne peut échapper également à la justice. Nous sommes chargés d’assurer la sécurité des biens et des personnes quel que soit d’ailleurs le camp de ses personnes ». Ce qui lui fait dire « personne n’a le droit d’utiliser la violence, même pour se défendre. C’est l’Etat qui a le monopole de la violence légale ».
 
Le ministre de l’intérieur a également indiqué qu’ « il s’est agi de façon délibérée de poursuivre des gens, de tirer sur eux  comme si on était au far West ». « Quelle mouche a piqué les personnes qui étaient avec Barthélémy pour qu’ils puissent poursuivre ses personnes avec des pistolets en tirant de cette façon », s’est-il interrogé.
 
Toutefois, Ousmane Ngom s’est tenu de se prononcer sur le sort des nervis qui étaient envoyés à la mairie de Barthélémy Dias, ainsi que leurs commanditaires.
 

Mamadou Sakhir Ndiaye

Lundi 26 Décembre 2011 11:24


Dans la même rubrique :