« Nous sommes au piquet de grève parce que nous revendiquons le paiement de deux mois de PIR, la Prime d’incitation à la recherche, et la restitution de bons de caisse séquestrés depuis le mois de mai », explique Mike Moukala Ndoumou, le leader du mouvement. Et ce mouvement ne sera levé que : « Si les bons de caisse sont restitués et si les deux mois de la PIR sont payés. »
La grève intervient en pleine période d’examen, du coup les étudiants qui étaient sur le point de boucler leurs sessions sont désemparés. « Franchement, ça m’embête », confie une étudiante. Dans l’ensemble, les étudiants se sentent totalement pénalisés : « Nous sommes maintenant dans l’imbroglio par rapport au mouvement des enseignants, on ne sait plus où nous en sommes en fait. Ce sont nos vacances qui vont en prendre un coup. Du moment qu’ils sont en grève, on ne peut rien faire. »
Le gouvernement n’a pas encore ouvert de négociations. Mardi, le ministre de l’Enseignement supérieur a dépêché son secrétaire général pour écouter les grévistes, mais l’espoir de sortir rapidement de la crise est mince.