Aussitôt arrivé en Israël pour pérenniser l'accord de cessez-le-feu, J.D. Vance s'est rendu à Kyriat Gat, à 30 km au nord de la bande de Gaza, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. C'est là que se trouve le quartier général de la nouvelle – et mystérieuse – force internationale qui compte pour l'heure quelque 200 soldats américains.
Entouré des émissaires Steve Witkoff et Jared Kushner, le vice-président américain s’est exprimé sur la situation dans l’enclave palestinienne. « Ce que nous avons vu au cours de cette semaine me permet d’être très optimiste sur le fait que le cessez-le-feu va tenir, s'est-il réjoui. Il y aura des hauts et des bas. Mais je crois que tout le monde doit être fier d’en être arrivé là. Mais cela va demander des efforts, une surveillance et une supervision constantes. »
Le vice-président américain tire donc un premier bilan globalement positif de la trêve entre Israël et le Hamas, entrée en vigueur le 10 octobre. Celle-ci se déroule mieux que prévu, l'opération diplomatique « s'en sort très bien ». Mais le processus sera « très difficile » et prendra « beaucoup de temps ». Le vice-président a affirmé qu'« il n’y aura pas de troupes américaines sur le terrain à Gaza ». Le rôle de Washington sera celui de « médiateur » sans « rien imposer aux Israéliens en ce qui concerne la présence de troupes étrangères sur leur sol ».
Pas de date butoir
Le vice-président américain va s’entretenir longuement avec Benyamin Netanyahu en tête-à-tête d’abord ce mercredi. Un entretien avec le président israélien et d’autres personnalités politiques sont également prévus. Ces réunions sont centrées sur l'avancement de la deuxième phase du plan de paix, qui inclut le désarmement du Hamas et la future gouvernance de Gaza. Et c’est précisément sur ce point qu’il existe des divergences entre les positions américaines et israéliennes. Israël insiste sur le désarmement de l’organisation islamiste. Les Américains de leur côté ne fixent pas de date-butoir à ce processus. Mardi, J.D. Vance a précisé que les États-Unis n'enverront « pas de troupes sur le terrain à Gaza », limitant leur rôle à celui de « médiateur », sans imposer de présence militaire étrangère à Israël.
L'enjeu de la mission diplomatique est de taille, car selon le New York Times, l'administration américaine craint un retrait du Premier ministre israélien de cet accord. De son côté, Benyamin Netanyahu a rencontré mardi à Jérusalem le chef des renseignements égyptiens, Hassan Rachad, dont le rôle dans les négociations de cessez-le-feu a été salué par Donald Trump.Nouveau limogeage d'un proche de Netanyahu
Le Premier ministre israélien a par ailleurs de nouveau limogé un de ses proches. Après un chef d'état-major, un ministre de la Défense, le chef du service de sécurité intérieur et la procureure générale, c'est le tour de conseiller pour la sécurité nationale d’être brusquement remercié.
Tzachi Hanegbi est membre de la vieille garde du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahu. Il a publiquement lié son départ à l'« échec cuisant du 7-Octobre », un événement dont il se considère « partie prenante », appelant à une enquête approfondie pour restaurer la confiance brisée. Les médias évoquent ce matin des « divergences d’opinion » avec le Premier ministre. Notamment l'occupation de la ville de Gaza, la tentative d’éliminer les chefs du Hamas à Doha et son soutien à un accord avec le Hamas il y a plusieurs mois.
Entouré des émissaires Steve Witkoff et Jared Kushner, le vice-président américain s’est exprimé sur la situation dans l’enclave palestinienne. « Ce que nous avons vu au cours de cette semaine me permet d’être très optimiste sur le fait que le cessez-le-feu va tenir, s'est-il réjoui. Il y aura des hauts et des bas. Mais je crois que tout le monde doit être fier d’en être arrivé là. Mais cela va demander des efforts, une surveillance et une supervision constantes. »
Le vice-président américain tire donc un premier bilan globalement positif de la trêve entre Israël et le Hamas, entrée en vigueur le 10 octobre. Celle-ci se déroule mieux que prévu, l'opération diplomatique « s'en sort très bien ». Mais le processus sera « très difficile » et prendra « beaucoup de temps ». Le vice-président a affirmé qu'« il n’y aura pas de troupes américaines sur le terrain à Gaza ». Le rôle de Washington sera celui de « médiateur » sans « rien imposer aux Israéliens en ce qui concerne la présence de troupes étrangères sur leur sol ».
Pas de date butoir
Le vice-président américain va s’entretenir longuement avec Benyamin Netanyahu en tête-à-tête d’abord ce mercredi. Un entretien avec le président israélien et d’autres personnalités politiques sont également prévus. Ces réunions sont centrées sur l'avancement de la deuxième phase du plan de paix, qui inclut le désarmement du Hamas et la future gouvernance de Gaza. Et c’est précisément sur ce point qu’il existe des divergences entre les positions américaines et israéliennes. Israël insiste sur le désarmement de l’organisation islamiste. Les Américains de leur côté ne fixent pas de date-butoir à ce processus. Mardi, J.D. Vance a précisé que les États-Unis n'enverront « pas de troupes sur le terrain à Gaza », limitant leur rôle à celui de « médiateur », sans imposer de présence militaire étrangère à Israël.
L'enjeu de la mission diplomatique est de taille, car selon le New York Times, l'administration américaine craint un retrait du Premier ministre israélien de cet accord. De son côté, Benyamin Netanyahu a rencontré mardi à Jérusalem le chef des renseignements égyptiens, Hassan Rachad, dont le rôle dans les négociations de cessez-le-feu a été salué par Donald Trump.Nouveau limogeage d'un proche de Netanyahu
Le Premier ministre israélien a par ailleurs de nouveau limogé un de ses proches. Après un chef d'état-major, un ministre de la Défense, le chef du service de sécurité intérieur et la procureure générale, c'est le tour de conseiller pour la sécurité nationale d’être brusquement remercié.
Tzachi Hanegbi est membre de la vieille garde du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahu. Il a publiquement lié son départ à l'« échec cuisant du 7-Octobre », un événement dont il se considère « partie prenante », appelant à une enquête approfondie pour restaurer la confiance brisée. Les médias évoquent ce matin des « divergences d’opinion » avec le Premier ministre. Notamment l'occupation de la ville de Gaza, la tentative d’éliminer les chefs du Hamas à Doha et son soutien à un accord avec le Hamas il y a plusieurs mois.