Le 11 et le 12 avril 1994, les casques bleus belges sont à l'aéroport de Kigali pour évacuer les civils belges du Rwanda. Mais cette évacuation représente l'abandon des civils rwandais que ces casques bleus protégeaient jusque-là.
La quatorzième compagnie de parachutistes belges était cantonnée à l'ETO Don Bosco à Kigali. L'ETO, c'est l'Ecole technique officielle, une école où plus de 2000 Tutsis s'étaient réfugiés après la mort du président Juvénal Habyarimana dans l'attaque contre son avion.
Autour de l'école technique officielle, des milices hutu font le siège et massacrent les civils qui cherchent à sortir ou à entrer. Malgré ces tueries au vu et au su des parachutistes, malgré les supplications à genoux de ne pas partir de ceux qui se sont réfugiés à l'ETO Don Bosco, la centaine de soldats belges reçoit le 11 avril l'ordre de décrocher pour rallier l'aéroport.
C'est cet ordre et l'exécution de cet ordre qui sont au centre de ce procès. Pour les survivants à l'origine de la plainte, les officiers de l'ONU et du contingent belge ne pouvaient en aucun cas ignorer le sort qui attendait ceux qu'ils s'apprêtaient à abandonner. Sur deux mille personnes réfugiées à l'école technique officielle, seule une cinquantaine a finalement survécu.
La quatorzième compagnie de parachutistes belges était cantonnée à l'ETO Don Bosco à Kigali. L'ETO, c'est l'Ecole technique officielle, une école où plus de 2000 Tutsis s'étaient réfugiés après la mort du président Juvénal Habyarimana dans l'attaque contre son avion.
Autour de l'école technique officielle, des milices hutu font le siège et massacrent les civils qui cherchent à sortir ou à entrer. Malgré ces tueries au vu et au su des parachutistes, malgré les supplications à genoux de ne pas partir de ceux qui se sont réfugiés à l'ETO Don Bosco, la centaine de soldats belges reçoit le 11 avril l'ordre de décrocher pour rallier l'aéroport.
C'est cet ordre et l'exécution de cet ordre qui sont au centre de ce procès. Pour les survivants à l'origine de la plainte, les officiers de l'ONU et du contingent belge ne pouvaient en aucun cas ignorer le sort qui attendait ceux qu'ils s'apprêtaient à abandonner. Sur deux mille personnes réfugiées à l'école technique officielle, seule une cinquantaine a finalement survécu.
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