À peine installées, les premières gouttes de pluie viennent déjà raviver l’angoisse et la précarité des familles récemment revenues d’exil à Singhère Bainounk, dans le département de Goudomp, région de Sedhiou (sud). Après plus de vingt années passées en Guinée-Bissau et en Gambie, ces familles déplacées, qui tentaient de reconstruire leur vie sur leurs terres ancestrales, sont aujourd’hui confrontées à une urgence humanitaire.
Les constructions en banco, réalisées avec des moyens dérisoires et grâce à la solidarité locale, peinent à résister aux pluies précoces qui s’abattent sur la région. Un point de presse organisé ce week-end dans le village a permis de tirer la sonnette d’alarme. « Il y a vraiment urgence à soutenir ces familles », a déclaré Youba Sonko, porte-parole des habitants, appelant à une intervention rapide et concrète.
Ces familles, selon M. Sonko, devaient initialement bénéficier de l’appui d’un programme américain destiné à faciliter leur réinsertion. Mais ce programme a été abandonné sous l’administration Trump, laissant les bénéficiaires à leur sort. « Faute d’accompagnement, les gens ont dû se débrouiller avec leurs faibles ressources et l’aide de la communauté », a-t-il précisé.
La précarité des habitations menace directement la sécurité et la dignité de ces familles. Toitures fragiles, murs en terre non stabilisée, absence d’infrastructures de base : les conditions de vie sont extrêmement vulnérables face aux intempéries.
M. Sonko a lancé un appel pressant aux autorités sénégalaises, notamment au gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye, pour que le Plan Diomaye pour la Casamance intervienne de toute urgence. Il s’agit, selon lui, d’un test crucial pour la réussite du programme de retour des déplacés dans la région. « Si ces familles voient leurs maisons s’effondrer avant même d’y vivre, ce sont tous les espoirs de retour durable qui risquent de s’envoler », a-t-il averti.
En Casamance, où le processus de paix et de reconstruction demeure fragile, l’attention portée à ces premiers retours volontaires est essentielle. L’urgence à Singhère Bainounk rappelle que la paix ne peut se construire sans justice sociale, solidarité et accompagnement concret des plus vulnérables.
Les constructions en banco, réalisées avec des moyens dérisoires et grâce à la solidarité locale, peinent à résister aux pluies précoces qui s’abattent sur la région. Un point de presse organisé ce week-end dans le village a permis de tirer la sonnette d’alarme. « Il y a vraiment urgence à soutenir ces familles », a déclaré Youba Sonko, porte-parole des habitants, appelant à une intervention rapide et concrète.
Ces familles, selon M. Sonko, devaient initialement bénéficier de l’appui d’un programme américain destiné à faciliter leur réinsertion. Mais ce programme a été abandonné sous l’administration Trump, laissant les bénéficiaires à leur sort. « Faute d’accompagnement, les gens ont dû se débrouiller avec leurs faibles ressources et l’aide de la communauté », a-t-il précisé.
La précarité des habitations menace directement la sécurité et la dignité de ces familles. Toitures fragiles, murs en terre non stabilisée, absence d’infrastructures de base : les conditions de vie sont extrêmement vulnérables face aux intempéries.
M. Sonko a lancé un appel pressant aux autorités sénégalaises, notamment au gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye, pour que le Plan Diomaye pour la Casamance intervienne de toute urgence. Il s’agit, selon lui, d’un test crucial pour la réussite du programme de retour des déplacés dans la région. « Si ces familles voient leurs maisons s’effondrer avant même d’y vivre, ce sont tous les espoirs de retour durable qui risquent de s’envoler », a-t-il averti.
En Casamance, où le processus de paix et de reconstruction demeure fragile, l’attention portée à ces premiers retours volontaires est essentielle. L’urgence à Singhère Bainounk rappelle que la paix ne peut se construire sans justice sociale, solidarité et accompagnement concret des plus vulnérables.