Gouvernement d'union nationale au Mali : fin des consultations de Traoré


Rédigé le Dimanche 5 Aout 2012 à 13:01 | Lu 772 fois | 0 commentaire(s)


Le président malien Dioncounda Traoré a terminé samedi 4 août les consultations commencées lundi 30 juillet avec l'ensemble des forces vives de la nation. Ces entretiens doivent lui permettre notamment de former le futur gouvernement mais aussi de faire face à la situation dans le nord du pays, actuellement sous le contrôle des djihadistes.


Les consultations entre Dioncounda Traoré et les forces vives de la nation malienne auront duré six jours. Les derniers, à être reçu, sont « les syndicats de la presse locale ». Ils ont eu la nette impression, qu’après avoir écouté tout le monde, le président Traoré a une vision nette de ce qu’il faut pour trouver une issue à la crise.
Au sud du pays, il y a le cas de l’actuel Premier ministre Cheik Modibo Diarra. On devrait assez rapidement savoir s’il conserve ou non à son poste. Ensuite, il faudra s'atteler à la création du gouvernement d’union nationale. Ce gouvernement ne sera pas formé en tenant compte du poids politique de chaque parti à l’Assemblée nationale. Dioncounda Traoré veut mettre sur pied une équipe qu’on pourrait baptisée « équipe d’unité et de reconquête du nord du pays ».

D'ailleurs, concernant le nord du pays, le président Traoré a expliqué à ses interlocuteurs, qu’un des deux vices présidents du Haut conseil d’Etat - qui sera prochainement mis en place pour l’accompagner dans sa mission -  s’occupera essentiellement des problèmes de l’armée, et de la stratégie pour reconquérir le septentrion malien, actuellement aux mains des djihadistes. Mais le président malien a aussi ajouté: « Dans sa tâche, l’armée malienne aura besoin du soutien de la communauté internationale. »
La France soutiendra une opération armée des forces africaines au Mali, mais elle n'en prendra pas l'initiative.

Des propos tenus à Lorient par Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense. Selon lui, une intervention est cependant « inévitable ».

Jean Yves Le Drian, ministre français de la Défense
 
« La France n'a pas à prendre l'initiative militaire au Mali ».  
RFI
 



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