« Nous venons de sortir (hier) de concertations avec le ministre de la Fonction publique. Nous sommes des syndicalistes. Ce qui nous intéresse, c’est de solutionner le problème des travailleurs. Aujourd’hui, nous avons une garantie du ministre qu’il y aura une rencontre ce mardi à 15 heures qui va réunir toutes les autorités concernées par notre plate-forme revendicative. Cela, en vue de régler définitivement le problème. Nous ne pouvons que replier face à cette situation, en espérant que les autorités respecteront leurs engagements. C’est pour cela que nous avons décidé de surseoir au mot d’ordre de grève en attendant de voir quel sort sera réservé à notre plate-forme », renseigne le secrétaire administratif du Syndicat National des Travailleurs du Transport Routier (SNTTR), sur les colonnes du journal « l’observateur ».
Les transporteurs routiers du Sénégal qui s’érigeaient contre la décision de l’Etat de confier la gestion de la nouvelle gare routière au promoteur privé, Mbaye Sarr même si ce dernier a gagné l’appel d’offre en plus du permis à points prévu pour éradiquer les accidents meurtriers de la route, étaient montés au créneau pas plus tard que le 2 août dernier lors d’une assemblée générale du SNTTR pour brandir leur menace de paralyser le transport au Sénégal.
Pari qu’Aliou Soum et Cie ont réussi hier avec le lot de désagréments notés à Dakar et à l’intérieur du pays notamment à Ziguinchor, Kaolack, Kolda et Touba.
Et ce, malgré le véto du Khalife général des mourides, Serigne Sidy Makhtar Mbacké qui avait martelé samedi dernier vers 23 heures qu’il ne veut même plus entendre parler de grève dans la cité religieuse de Touba», avertissait Serigne Cheikh Bara Lahad, petit-fils du Khalife et chargé des affaires liées au transport dans la cité.