4 grossesses entre novembre et décembre 2013, à Kolda, 140 cas de grossesse enregistrés à Sédhiou en 2010. Ces chiffres font ressurgir un phénomène qui gangrène l’éducation scolaire des filles. C’est ce qui a fait réagir l’Ong Plan Sénégal qui a décidé de sensibiliser les parlementaires et les membres du CESE afin de lutter contre ce fléau qui remet en question la poursuite des études de ces jeunes filles.
Les élèves et professeurs du lycée Maurice Delafosse ne sont en phase avec les décisions de chasser de l’école les élèves tombées enceintes en dehors des liens du mariage, nous révèle Sud fm. «J’ai constaté qu’il y avait une fille qu’on a engrossé, mais la personnes qui l’avait mise enceinte n’avait pas assumé ses responsabilités, décidant du coût, de refuser la paternité de l’enfant. Quand la fille est revenue à l’école, le principal a refusé de l’accepter arguant qu’elle était tombée enceinte en dehors des liens du mariage. Résultat, la fille a été exclue et a donc trouvé du travail à la mairie comme technicienne de surface».
L’un de ses professeurs, lui, est d’avis que ce sont en général ses collègues professeurs qui sont la cause de ces grossesses fréquentes au niveau des écoles : «Ces élèves sont des adolescentes qui viennent juste d’embrasser la vie et qui sont insouciantes. Donc les principaux responsables sont les professeurs, hauteurs de ces grossesses. Ce sont ceux-là qui devraient être sanctionnés, en lieu et place des filles», a-t-il déclaré. L’exclusion des filles enceintes est toujours d’actualité alors qu’une loi relative à leur obligation scolaire est en vigueur.
Mais ce phénomène doit pousser les différents acteurs qui gravitent autour des filles de revoir leur éducation, en les sensibilisant et en les conscientisant davantage. Mais aussi de faire connaître cette loi aux professeurs.
Les élèves et professeurs du lycée Maurice Delafosse ne sont en phase avec les décisions de chasser de l’école les élèves tombées enceintes en dehors des liens du mariage, nous révèle Sud fm. «J’ai constaté qu’il y avait une fille qu’on a engrossé, mais la personnes qui l’avait mise enceinte n’avait pas assumé ses responsabilités, décidant du coût, de refuser la paternité de l’enfant. Quand la fille est revenue à l’école, le principal a refusé de l’accepter arguant qu’elle était tombée enceinte en dehors des liens du mariage. Résultat, la fille a été exclue et a donc trouvé du travail à la mairie comme technicienne de surface».
L’un de ses professeurs, lui, est d’avis que ce sont en général ses collègues professeurs qui sont la cause de ces grossesses fréquentes au niveau des écoles : «Ces élèves sont des adolescentes qui viennent juste d’embrasser la vie et qui sont insouciantes. Donc les principaux responsables sont les professeurs, hauteurs de ces grossesses. Ce sont ceux-là qui devraient être sanctionnés, en lieu et place des filles», a-t-il déclaré. L’exclusion des filles enceintes est toujours d’actualité alors qu’une loi relative à leur obligation scolaire est en vigueur.
Mais ce phénomène doit pousser les différents acteurs qui gravitent autour des filles de revoir leur éducation, en les sensibilisant et en les conscientisant davantage. Mais aussi de faire connaître cette loi aux professeurs.