La guerre a provoqué un véritable choc énergétique dans le monde avec pour conséquence une flambée et une volatilité des prix des hydrocarbures. Cela a obligé les états à dépenser d’énormes sommes d’argent pour protéger les consommateurs et les entreprises. Plus de mille milliards de dollars : jamais les énergies fossiles n'ont été autant subventionnées selon l’agence internationale de l’Énergie.
La guerre a aussi révélé la forte dépendance de l’Union européenne au gaz russe. À la suite des sanctions occidentales, la Russie a fortement réduit ses livraisons de gaz à l'Europe. Pour compenser la baisse, l’UE s’est essentiellement tournée vers le gaz naturel liquéfié avec comme principal fournisseur les États-Unis suivi par les pays du Moyen-Orient.
L'augmentation du prix du gaz a par ailleurs eu un fort impact sur celui de l'électricité en Europe. Le marché unique européen de l'électricité étant en partie indexé sur le prix du gaz, le prix du mégawatt a littéralement explosé depuis le début de la guerre mettant de nombreuses entreprises européennes face à des factures d'énergie impossibles à régler. Baisse de la consommation de gaz Mais cette crise a également eu une conséquence inattendue : aidés certes par un temps clément, les 27 sont parvenus à réduire leur consommation de gaz cet hiver ; environ 20% en janvier.
Même si les prix du gaz sont retombés, la crise n’est pas terminée, prévient l’Agence internationale de l'énergie. Le prochain hiver va grandement dépendre des approvisionnements en gaz naturel liquéfié pour lequel l'Europe est en concurrence avec l'Asie.
L'embargo sur le pétrole raffiné russe entré en vigueur le 5 février 2023 et décidé par l'Union européenne pour priver la Russie de cette manne financière a également fait craindre une envolée des prix à la pompe qui ne s'est pour le moment pas produite. La Russie est un important producteur de pétrole, avec une production quotidienne moyenne de onze millions de barils, dont cinq sont exportés chaque jour en période normale. L’Europe en achetait à elle seule un million avant le début de la guerre, un chiffre tombé à 720 000 ces derniers mois avant l'embargo.
La guerre a aussi révélé la forte dépendance de l’Union européenne au gaz russe. À la suite des sanctions occidentales, la Russie a fortement réduit ses livraisons de gaz à l'Europe. Pour compenser la baisse, l’UE s’est essentiellement tournée vers le gaz naturel liquéfié avec comme principal fournisseur les États-Unis suivi par les pays du Moyen-Orient.
L'augmentation du prix du gaz a par ailleurs eu un fort impact sur celui de l'électricité en Europe. Le marché unique européen de l'électricité étant en partie indexé sur le prix du gaz, le prix du mégawatt a littéralement explosé depuis le début de la guerre mettant de nombreuses entreprises européennes face à des factures d'énergie impossibles à régler. Baisse de la consommation de gaz Mais cette crise a également eu une conséquence inattendue : aidés certes par un temps clément, les 27 sont parvenus à réduire leur consommation de gaz cet hiver ; environ 20% en janvier.
Même si les prix du gaz sont retombés, la crise n’est pas terminée, prévient l’Agence internationale de l'énergie. Le prochain hiver va grandement dépendre des approvisionnements en gaz naturel liquéfié pour lequel l'Europe est en concurrence avec l'Asie.
L'embargo sur le pétrole raffiné russe entré en vigueur le 5 février 2023 et décidé par l'Union européenne pour priver la Russie de cette manne financière a également fait craindre une envolée des prix à la pompe qui ne s'est pour le moment pas produite. La Russie est un important producteur de pétrole, avec une production quotidienne moyenne de onze millions de barils, dont cinq sont exportés chaque jour en période normale. L’Europe en achetait à elle seule un million avant le début de la guerre, un chiffre tombé à 720 000 ces derniers mois avant l'embargo.