Umaro Sissoco Embaló, président renversé de Guinée-Bissau, est arrivé ce week-end à Brazzaville à bord d'un jet privé affrété par les autorités congolaises, selon une source proche du pouvoir.
Après avoir été arrêté par les militaires mercredi, puis exfiltré vers le Sénégal jeudi, Embaló a finalement trouvé refuge au Congo, où il serait arrivé pour y rester, d'après une autre source au sein de la présidence congolaise.
"Le président Embalo est arrivé à Brazzaville à bord d'un jet privé affrété par les autorités", a déclaré à l'AFP une source proche du pouvoir congolais, sous couvert de l'anonymat.
L'ancien chef d'État entretient de longue date des relations étroites avec Denis Sassou-Nguesso, qu'il a visité à plusieurs reprises, ce qui explique l'accueil rapide que lui offre Brazzaville
Après le renversement du président Umaro Sissoco
Embaló, la junte militaire en Guinée-Bissau a nommé le général Horta N'Tam jusqu'ici chef d'état-major de l'armée de terre comme président de la transition pour une durée d'un an.
Cette prise de pouvoir a entraîné de fortes condamnations sur la scène internationale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré une « violation des principes démocratiques ».
En réaction, la Cedeao a suspendu la Guinée-Bissau de tous ses organes décisionnels, tandis que l'Union africaine a également suspendu le pays de ses institutions.
La communauté internationale exige un retour rapide à l'ordre constitutionnel.
Après avoir été arrêté par les militaires mercredi, puis exfiltré vers le Sénégal jeudi, Embaló a finalement trouvé refuge au Congo, où il serait arrivé pour y rester, d'après une autre source au sein de la présidence congolaise.
"Le président Embalo est arrivé à Brazzaville à bord d'un jet privé affrété par les autorités", a déclaré à l'AFP une source proche du pouvoir congolais, sous couvert de l'anonymat.
L'ancien chef d'État entretient de longue date des relations étroites avec Denis Sassou-Nguesso, qu'il a visité à plusieurs reprises, ce qui explique l'accueil rapide que lui offre Brazzaville
Après le renversement du président Umaro Sissoco
Embaló, la junte militaire en Guinée-Bissau a nommé le général Horta N'Tam jusqu'ici chef d'état-major de l'armée de terre comme président de la transition pour une durée d'un an.
Cette prise de pouvoir a entraîné de fortes condamnations sur la scène internationale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré une « violation des principes démocratiques ».
En réaction, la Cedeao a suspendu la Guinée-Bissau de tous ses organes décisionnels, tandis que l'Union africaine a également suspendu le pays de ses institutions.
La communauté internationale exige un retour rapide à l'ordre constitutionnel.