Dans sa déclaration, la diaspora a dénoncé le retard accusé dans la publication des résultats, plus d’un mois après le scrutin. « Nous sommes aujourd’hui le 30 décembre 2025, soit un mois et une semaine après le vote du peuple bissau-guinéen. Nous attendons toujours la proclamation des résultats alors que la compilation des procès-verbaux est effective », a-t-elle déclaré. Selon elle, le peuple s’est exprimé, en votant majoritairement pour Fernando Dias da Costa, candidat d’une grande coalition de partis politiques (PAIGC-PRS) et de mouvements.
La diaspora a par ailleurs dénoncé ce qu’elle qualifie de « simulacre de coup d’État » survenu le 26 novembre 2025, à la veille de la proclamation des résultats par la Commission nationale électorale (CNE). Elle estime que l’objectif du président sortant, Umaro Sissoco Embaló, et d’une partie de son entourage, serait d’empêcher la publication de résultats jugés défavorables au pouvoir en place.
Les Bissau guinéens établis au Sénégal ont affirmé que la compilation des procès-verbaux issus de l’ensemble des centres de vote a déjà permis d’identifier un vainqueur.
« Nous voulons dire ici et maintenant que le peuple bissau-guinéen, qui a longtemps souffert, attend avec impatience la proclamation de ces résultats car les procès-verbaux sont disponibles. La compilation des résultats de tous les centres de vote a déjà donné un vainqueur, il se nomme Fernando Dias Da Costa. Il est le Président élu de la République de Guinée Bissau », ont-ils soutenu.
Par ailleurs, ils attendent la confirmation par la Commission nationale électorale afin de lui permettre d’exercer pleinement ses fonctions de Chef de l'Etat au profit des populations de la Guinée Bissau.
A cet effet, la diaspora bissau-guinéenne au Sénégal lance un appel au Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. « Monsieur le Président, la Guinée Bissau a besoin de votre aide pour un retour à l’ordre constitutionnel. C’est à dire, permettre à Fernando Dias Da Costa d’accéder à ses fonctions de Président de la République de Guinée Bissau. Telle est la doléance du peuple frère de Guinée Bissau », a-t-elle sollicité, saluant ses « bons offices pour le retour à l’ordre constitutionnel ».
Un appel pressant a également été lancé à la CEDEAO, invitée à prendre « des décisions fortes », à l’image de précédentes médiations menées dans la sous-région. « La CEDEAO ne doit pas accepter qu’on confisque la victoire de Fernando Dias Da Costa à travers des stratagèmes bien mûris », ont averti les représentants de la Diaspora, estimant que le moment est venu d’œuvrer pour la « stabilité du pays d’Amilcar Cabral, gage d’une cohésion nationale et d’un développement durable ».
Enfin, la diaspora bissau-guinéenne a interpellé les organisations de défense des droits de l’homme, dénonçant un climat de peur et de répression en Guinée-Bissau. « Aujourd’hui, personne n’ose parler en Guinée Bissau par crainte d’être emprisonné ou tué. Les escadrons de la mort ont élu domicile à Bissau », ont-ils affirmé, se présentant comme « la voix d’un peuple privé de liberté ».
Elle a conclu sa déclaration en demandant la libération de Domingo Simoes Péreira et de tous les détenus politiques. « Nous prenons à témoin la communauté internationale de la volonté manifeste du Président sortant Umar Sissoco Emballo et de l’armée de vouloir mettre la Guinée Bissau dans une situation d’instabilité et de crise sociale ».
La diaspora a par ailleurs dénoncé ce qu’elle qualifie de « simulacre de coup d’État » survenu le 26 novembre 2025, à la veille de la proclamation des résultats par la Commission nationale électorale (CNE). Elle estime que l’objectif du président sortant, Umaro Sissoco Embaló, et d’une partie de son entourage, serait d’empêcher la publication de résultats jugés défavorables au pouvoir en place.
Les Bissau guinéens établis au Sénégal ont affirmé que la compilation des procès-verbaux issus de l’ensemble des centres de vote a déjà permis d’identifier un vainqueur.
« Nous voulons dire ici et maintenant que le peuple bissau-guinéen, qui a longtemps souffert, attend avec impatience la proclamation de ces résultats car les procès-verbaux sont disponibles. La compilation des résultats de tous les centres de vote a déjà donné un vainqueur, il se nomme Fernando Dias Da Costa. Il est le Président élu de la République de Guinée Bissau », ont-ils soutenu.
Par ailleurs, ils attendent la confirmation par la Commission nationale électorale afin de lui permettre d’exercer pleinement ses fonctions de Chef de l'Etat au profit des populations de la Guinée Bissau.
A cet effet, la diaspora bissau-guinéenne au Sénégal lance un appel au Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. « Monsieur le Président, la Guinée Bissau a besoin de votre aide pour un retour à l’ordre constitutionnel. C’est à dire, permettre à Fernando Dias Da Costa d’accéder à ses fonctions de Président de la République de Guinée Bissau. Telle est la doléance du peuple frère de Guinée Bissau », a-t-elle sollicité, saluant ses « bons offices pour le retour à l’ordre constitutionnel ».
Un appel pressant a également été lancé à la CEDEAO, invitée à prendre « des décisions fortes », à l’image de précédentes médiations menées dans la sous-région. « La CEDEAO ne doit pas accepter qu’on confisque la victoire de Fernando Dias Da Costa à travers des stratagèmes bien mûris », ont averti les représentants de la Diaspora, estimant que le moment est venu d’œuvrer pour la « stabilité du pays d’Amilcar Cabral, gage d’une cohésion nationale et d’un développement durable ».
Enfin, la diaspora bissau-guinéenne a interpellé les organisations de défense des droits de l’homme, dénonçant un climat de peur et de répression en Guinée-Bissau. « Aujourd’hui, personne n’ose parler en Guinée Bissau par crainte d’être emprisonné ou tué. Les escadrons de la mort ont élu domicile à Bissau », ont-ils affirmé, se présentant comme « la voix d’un peuple privé de liberté ».
Elle a conclu sa déclaration en demandant la libération de Domingo Simoes Péreira et de tous les détenus politiques. « Nous prenons à témoin la communauté internationale de la volonté manifeste du Président sortant Umar Sissoco Emballo et de l’armée de vouloir mettre la Guinée Bissau dans une situation d’instabilité et de crise sociale ».