Manuel Serifo Nhamadjo, président de l'Assemblée nationale en Guinée-Bissau. AFP PHOTO/ ISSOUF SANOGO
Va-t-on vers une intervention militaire étrangère ? Voilà la question qui agite les esprits à Bissau. Depuis une dizaine de jours, la pression s'accentue sur les militaires qui détiennent toujours le Premier ministre Carlos Gomes et le président Raimundo Pereira.
L'ONU et l'Union européenne ont menacé de sanctions les militaires si le pouvoir civil n'était pas rétabli au plus vite. Des pays comme le Portugal et l'Angola réclament l'envoi d'une force d'interposition, idée soutenue pour le PAIGC, Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, le parti majoritaire.
Les militaires n'en veulent pas et cherchent actuellement une solution politique acceptable par la communauté internationale. Ils avaient proposé au président de l'Assemblée nationale, Serifo Nhamadjo de prendre la tête de la transition, mais ce dernier a refusé dès lors que les militaires avaient dissout cette institution.
Actuellement, certains partis travaillent avec les militaires à élaborer une autre solution. Celle-ci passerait par le rétablissement de l'Assemblée nationale et un transfert de pouvoir à cette dernière. Mais le problème est compliqué par la guerre interne qui se joue au PAIGC.
L'aile du PAIGC,-qui soutient Carlos Gomes-, ne veut pas que Serifo Nhamadjo, -qui représente une aile opposée-, puisse continuer à présider l'Assemblée nationale.
Sur fond de putsch, on assiste donc toujours à une lutte de pouvoir intense au sein de la classe politique. Et au delà du retour à la légalité, ce qui se joue en coulisse, c'est bien un nouveau partage du pouvoir.
Source: RFI
L'ONU et l'Union européenne ont menacé de sanctions les militaires si le pouvoir civil n'était pas rétabli au plus vite. Des pays comme le Portugal et l'Angola réclament l'envoi d'une force d'interposition, idée soutenue pour le PAIGC, Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, le parti majoritaire.
Les militaires n'en veulent pas et cherchent actuellement une solution politique acceptable par la communauté internationale. Ils avaient proposé au président de l'Assemblée nationale, Serifo Nhamadjo de prendre la tête de la transition, mais ce dernier a refusé dès lors que les militaires avaient dissout cette institution.
Actuellement, certains partis travaillent avec les militaires à élaborer une autre solution. Celle-ci passerait par le rétablissement de l'Assemblée nationale et un transfert de pouvoir à cette dernière. Mais le problème est compliqué par la guerre interne qui se joue au PAIGC.
L'aile du PAIGC,-qui soutient Carlos Gomes-, ne veut pas que Serifo Nhamadjo, -qui représente une aile opposée-, puisse continuer à présider l'Assemblée nationale.
Sur fond de putsch, on assiste donc toujours à une lutte de pouvoir intense au sein de la classe politique. Et au delà du retour à la légalité, ce qui se joue en coulisse, c'est bien un nouveau partage du pouvoir.
Source: RFI