Des militaires burkinabè, membre de la force ouest africaine qui doit se déployer en Guinée Bissau, arrivent dans la capitale, le 17 mai 2012. AFP PHOTO /ALFA BA
La décision semble faire plus de bruit que d'effet sur le terrain. Le principal concerné, le général Antonio Indjaï, présenté comme le cerveau du coup d'Etat, n'a pas jugé nécessaire de faire de commentaire pour justifier le putsch du 12 avril. Le général Indjaï a préféré déplacer le débat vers la situation dégradée dans les casernes qu'il a visitées en compagnie des experts de la Cédéao. Partout, le constat est le même : de vieilles bâtisses, datant de l'époque coloniale, en ruine ou dans un état de délabrement très avancé.
Selon le général Indjaï, de nombreuses promesses jamais honorées avaient pourtant été faites par ceux-là même qui décident aujourd'hui de sanctions contre le commandement militaire : « Les Nations unies, le Portugal, tous se cachent derrière les déclarations de l'Union européenne. Mais tout cela n'est que du vent, que des mots, ils nous avaient promis monts et merveilles mais n'ont rien fait de concret. »
Un scénario de transition est lancé par la Cédéao, avec l'installation d'un président et d'un Premier ministre intérimaire qui doit former un gouvernement de transition, lui-même chargé de conduire aux élections générales dans un an.
Le Conseil de sécurité a, de ce fait, demandé à la Cédéao de poursuivre ses efforts de médiation en concertation avec l'ONU, l'Union africaine (UA) et la communauté lusophone notamment, dans le but de rétablir et respecter l'ordre constitutionnel, y compris un processus électoral démocratique.
Source: RFI
Selon le général Indjaï, de nombreuses promesses jamais honorées avaient pourtant été faites par ceux-là même qui décident aujourd'hui de sanctions contre le commandement militaire : « Les Nations unies, le Portugal, tous se cachent derrière les déclarations de l'Union européenne. Mais tout cela n'est que du vent, que des mots, ils nous avaient promis monts et merveilles mais n'ont rien fait de concret. »
Un scénario de transition est lancé par la Cédéao, avec l'installation d'un président et d'un Premier ministre intérimaire qui doit former un gouvernement de transition, lui-même chargé de conduire aux élections générales dans un an.
Le Conseil de sécurité a, de ce fait, demandé à la Cédéao de poursuivre ses efforts de médiation en concertation avec l'ONU, l'Union africaine (UA) et la communauté lusophone notamment, dans le but de rétablir et respecter l'ordre constitutionnel, y compris un processus électoral démocratique.
Source: RFI