À une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, prévu le 28 décembre, de nombreux Guinéens expriment leurs attentes. C’est notamment le cas à Kindia, une ville située à environ 130 kilomètres au nord-est de la capitale Conakry. Ici comme ailleurs dans le pays, plusieurs citoyens espèrent qu’au lendemain du scrutin, les autorités poseront des gestes en faveur des médias et des partis politiques suspendus durant la transition.
Dans un café de Kindia, devant une série américaine diffusée à la télévision, Salif regrette la fermeture, il y a plus d’un an, de grandes radios privées comme Djoma, FIM ou encore Espace. Il espère pouvoir les réécouter bientôt.
« La fermeture des médias, c’est triste, explique-t-il. J’écoutais avant les médias privés, maintenant je n’ai plus que la radio nationale. J’aimerais que ces médias rouvrent après les élections. C’est important d’avoir trois ou quatre radios indépendantes de qualité pour avoir des informations plus complètes sur ce qui se passe dans les quatre coins de la Guinée et dans le monde. C’est important aussi pour la démocratie ».
« Relancer la pluralité »
À ses côtés, Ibrahim, un ticket de jeu de hasard à la main, évoque de son côté l’avenir des partis politiques suspendus. Il espère que l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo et le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) de Alpha Condé retrouveront leur place sur la scène politique après l’élection. Pour lui, ce serait un geste démocratique fort.
« Ce sont des partis politiques créés depuis belle lurette, souligne-t-il. Il serait un peu gênant de voir la gouvernance se passer en dehors de ces grands partis. Ce sont des grands partis qui sont absents pour le moment mais qu’à cela ne tienne, je pense qu’après les élections ils seront rétablis et que le nouveau président relancera la pluralité. J’espère qu’ils seront rétablis ».
Ces deux partis ont jusqu’à fin mai 2026 pour répondre aux exigences du ministère de l’Administration et se mettre en conformité, sous peine de « perdre [leur] statut juridique ».
Dans un café de Kindia, devant une série américaine diffusée à la télévision, Salif regrette la fermeture, il y a plus d’un an, de grandes radios privées comme Djoma, FIM ou encore Espace. Il espère pouvoir les réécouter bientôt.
« La fermeture des médias, c’est triste, explique-t-il. J’écoutais avant les médias privés, maintenant je n’ai plus que la radio nationale. J’aimerais que ces médias rouvrent après les élections. C’est important d’avoir trois ou quatre radios indépendantes de qualité pour avoir des informations plus complètes sur ce qui se passe dans les quatre coins de la Guinée et dans le monde. C’est important aussi pour la démocratie ».
« Relancer la pluralité »
À ses côtés, Ibrahim, un ticket de jeu de hasard à la main, évoque de son côté l’avenir des partis politiques suspendus. Il espère que l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo et le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) de Alpha Condé retrouveront leur place sur la scène politique après l’élection. Pour lui, ce serait un geste démocratique fort.
« Ce sont des partis politiques créés depuis belle lurette, souligne-t-il. Il serait un peu gênant de voir la gouvernance se passer en dehors de ces grands partis. Ce sont des grands partis qui sont absents pour le moment mais qu’à cela ne tienne, je pense qu’après les élections ils seront rétablis et que le nouveau président relancera la pluralité. J’espère qu’ils seront rétablis ».
Ces deux partis ont jusqu’à fin mai 2026 pour répondre aux exigences du ministère de l’Administration et se mettre en conformité, sous peine de « perdre [leur] statut juridique ».