La menace terroriste pèse désormais sur différentes capitales d’Afrique de l’Ouest, et Conakry n’y fait pas exception. Quelques jours après l’attaque d’un commando d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a fait 19 morts, le 13 mars, dans la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, près d’Abidjan, deux jihadistes présumés ont été arrêtés cette semaine à Conakry.
Interpellé mardi 15 mars, le premier serait, d’après différents médias locaux, de nationalité mauritanienne. Selon un haut responsable sécuritaire guinéen joint par Jeune Afrique, un second individu soupçonné d’être son complice a été arrêté ce vendredi 18 mars au matin. « Nous sommes en train de mener des vérifications sur leur nationalité et leur identité », précise notre source, qui les présente comme « suspectés » d’activités terroristes.
Arrestation d’un jihadiste mauritanien en cavale fin janvier
Rien ne permet, pour l’instant, d’affirmer que ces deux hommes sont en lien avec une organisation jihadiste régionale ni qu’ils préparaient une opération sur le territoire guinéen. Leur cas semble toutefois préoccuper les autorités, lesquelles ont par ailleurs décidé de renforcer les mesures de sécurité dans les lieux sensibles de la capitale après l’attentat de Grand Bassam.
Fin janvier, l’arrestation du Mauritanien Cheikh Ould Saleck dans les environs de Boké, près de la frontière avec la Guinée-Bissau, avait rappelé que des jihadistes étrangers pouvaient facilement pénétrer en Guinée. Ce terroriste en cavale, évadé trois semaines plus tôt de la prison centrale de Nouakchott, avait été interpellé avec un compatriote mauritanien et deux complices bissau-guinéens.
Interpellé mardi 15 mars, le premier serait, d’après différents médias locaux, de nationalité mauritanienne. Selon un haut responsable sécuritaire guinéen joint par Jeune Afrique, un second individu soupçonné d’être son complice a été arrêté ce vendredi 18 mars au matin. « Nous sommes en train de mener des vérifications sur leur nationalité et leur identité », précise notre source, qui les présente comme « suspectés » d’activités terroristes.
Arrestation d’un jihadiste mauritanien en cavale fin janvier
Rien ne permet, pour l’instant, d’affirmer que ces deux hommes sont en lien avec une organisation jihadiste régionale ni qu’ils préparaient une opération sur le territoire guinéen. Leur cas semble toutefois préoccuper les autorités, lesquelles ont par ailleurs décidé de renforcer les mesures de sécurité dans les lieux sensibles de la capitale après l’attentat de Grand Bassam.
Fin janvier, l’arrestation du Mauritanien Cheikh Ould Saleck dans les environs de Boké, près de la frontière avec la Guinée-Bissau, avait rappelé que des jihadistes étrangers pouvaient facilement pénétrer en Guinée. Ce terroriste en cavale, évadé trois semaines plus tôt de la prison centrale de Nouakchott, avait été interpellé avec un compatriote mauritanien et deux complices bissau-guinéens.