La décision est officiellement consécutive à une saisine du « Mouvement des réformateurs de l’UFDG » (MR-UFDG), une branche dissidente du parti dirigée par Ousmane Gaoual Diallo, faite une semaine plus tôt, le 20 juin : le « MR-UFDG » dénonce en effet des irrégularités dans les modalités d’organisations du congrès.
Dans le courrier ministériel signé vendredi, le général Ibrahima Kalil Condé ordonne, premièrement, à l’UFDG d’organiser son congrès extraordinaire, « en conformité avec les statuts et règlement intérieurs » du parti et, surtout, deuxièmement, de réintégrer Ousmane Gaoual Diallo, en conformité avec la décision de justice rendue le 23 mai et contre laquelle l’UFDG a interjeté appel.
Le porte-parole du gouvernement avait été exclu du parti en 2022 pour avoir rejoint le CNRD. Ce n’est qu’après la mise en application de ses injonctions que le ministre autorisera le parti à organiser son congrès, précise le courrier.
Une réponse à ces exigences demandée sous 48h
Mais le général-ministre ne s’arrête pas là. Il ordonne aussi à l’UFDG de « s’engager dans un dialogue inclusif avec toutes les sensibilités du parti, y compris le Mouvement des réformateurs de l’UFDG [d’Ousmane Gaoual Diallo, Ndlr] », et ce, « sous l’égide d’une commission paritaire ».
Et le ministre de fixer un ultimatum : le parti devra détailler, dans un écrit et dans un délai de 48 heures, les dispositions qu’il prend pour répondre à ses « exigences ».
C’est une nouvelle épreuve pour l’UFDG, dont le président Cellou Dalein Diallo est en exil depuis plus de trois ans. Après l’« évaluation des partis politiques » plus tôt dans l’année, ce même ministère de l’Administration du territoire avait ordonné au parti d’organiser son congrès, sous peine d’être suspendu.
Dans le courrier ministériel signé vendredi, le général Ibrahima Kalil Condé ordonne, premièrement, à l’UFDG d’organiser son congrès extraordinaire, « en conformité avec les statuts et règlement intérieurs » du parti et, surtout, deuxièmement, de réintégrer Ousmane Gaoual Diallo, en conformité avec la décision de justice rendue le 23 mai et contre laquelle l’UFDG a interjeté appel.
Le porte-parole du gouvernement avait été exclu du parti en 2022 pour avoir rejoint le CNRD. Ce n’est qu’après la mise en application de ses injonctions que le ministre autorisera le parti à organiser son congrès, précise le courrier.
Une réponse à ces exigences demandée sous 48h
Mais le général-ministre ne s’arrête pas là. Il ordonne aussi à l’UFDG de « s’engager dans un dialogue inclusif avec toutes les sensibilités du parti, y compris le Mouvement des réformateurs de l’UFDG [d’Ousmane Gaoual Diallo, Ndlr] », et ce, « sous l’égide d’une commission paritaire ».
Et le ministre de fixer un ultimatum : le parti devra détailler, dans un écrit et dans un délai de 48 heures, les dispositions qu’il prend pour répondre à ses « exigences ».
C’est une nouvelle épreuve pour l’UFDG, dont le président Cellou Dalein Diallo est en exil depuis plus de trois ans. Après l’« évaluation des partis politiques » plus tôt dans l’année, ce même ministère de l’Administration du territoire avait ordonné au parti d’organiser son congrès, sous peine d’être suspendu.