La nouvelle de la mort tragique de l’étudiant Lebelt Massenat plonge des étudiants jeunes universitaires de la capitale dans la consternation, à l’image de Nahomie Leconte, ancienne étudiante du Cedi. «Trop, c’en est trop », s'indigne-elle.
« Ce qui s’est passé m’a profondément touchée. Quand j’ai appris la nouvelle, je me suis mise à trembler, incapable de retenir mes larmes. J’ai fini par comprendre que l’État ne veut plus de nous dans ce pays. Les conditions ne sont pas réunies pour étudier ici, pourtant, des étudiants bravent chaque jour le danger pour apprendre. Mais malgré cela, on dirait qu’ils ne veulent vraiment pas de nous dans ce pays », témoigne la jeune femme.
« L’État ne contrôle rien » Lebelt Massenat n’avait pas imaginé que sa quête de savoir se terminerait ainsi, fauchée par une balle perdue. Son seul tort ? Avoir choisi de rester dans son pays pour étudier, convaincu que l’éducation était sa meilleure arme et lui assurerait un avenir meilleur.
Pour Davidson Désir, ancien étudiant du centre universitaire, ce drame est révoltant. Il met en cause la responsabilité de l’État. « Cela m’a révolté. J’ai parlé à plusieurs camarades, et nous sommes tous traumatisés. Cela montre clairement que l’État ne contrôle rien. Cela prouve aussi que personne n’est à l’abri ».
Ce drame dénoncé par le gouvernement rappelle une triste réalité : étudier en Haïti devient un acte de résistance. Et c’est toute une génération qui se demande si elle a encore sa place dans son propre pays.
Gangs en Haïti: Amnesty dénonce une «offensive contre l'enfance»
« Ce qui s’est passé m’a profondément touchée. Quand j’ai appris la nouvelle, je me suis mise à trembler, incapable de retenir mes larmes. J’ai fini par comprendre que l’État ne veut plus de nous dans ce pays. Les conditions ne sont pas réunies pour étudier ici, pourtant, des étudiants bravent chaque jour le danger pour apprendre. Mais malgré cela, on dirait qu’ils ne veulent vraiment pas de nous dans ce pays », témoigne la jeune femme.
« L’État ne contrôle rien » Lebelt Massenat n’avait pas imaginé que sa quête de savoir se terminerait ainsi, fauchée par une balle perdue. Son seul tort ? Avoir choisi de rester dans son pays pour étudier, convaincu que l’éducation était sa meilleure arme et lui assurerait un avenir meilleur.
Pour Davidson Désir, ancien étudiant du centre universitaire, ce drame est révoltant. Il met en cause la responsabilité de l’État. « Cela m’a révolté. J’ai parlé à plusieurs camarades, et nous sommes tous traumatisés. Cela montre clairement que l’État ne contrôle rien. Cela prouve aussi que personne n’est à l’abri ».
Ce drame dénoncé par le gouvernement rappelle une triste réalité : étudier en Haïti devient un acte de résistance. Et c’est toute une génération qui se demande si elle a encore sa place dans son propre pays.
Gangs en Haïti: Amnesty dénonce une «offensive contre l'enfance»
En Haïti, les enfants sont victimes de « recrutement, d'attaques et de violences sexuelles » dans un contexte d'intensification des violences commises par les gangs dans ce petit pays des Caraïbes, dénonce mercredi Amnesty International dans un rapport. Trois formes de violences infligées à des enfants, principalement par des membres de gangs, et classées comme des « atteintes aux droits humains » ont été identifiées par l'ONG : le recrutement et l'utilisation d'enfants, les violences sexuelles ainsi que les homicides et blessures.
Des enfants continuent par ailleurs d'être blessés et tués lors des incursions des gangs dans certains quartiers. « La violence liée aux gangs est devenue une réalité tellement quotidienne qu'il n'est pas rare de trouver plusieurs victimes au sein d'une même famille, voire parfois une même victime ayant subi plusieurs attaques », lit-on dans le rapport. Parmi les « violations graves » dont sont victimes les enfants, Amnesty identifie aussi les attaques contre des écoles et des hôpitaux, les enlèvements et le refus d'accès humanitaire.
Des enfants continuent par ailleurs d'être blessés et tués lors des incursions des gangs dans certains quartiers. « La violence liée aux gangs est devenue une réalité tellement quotidienne qu'il n'est pas rare de trouver plusieurs victimes au sein d'une même famille, voire parfois une même victime ayant subi plusieurs attaques », lit-on dans le rapport. Parmi les « violations graves » dont sont victimes les enfants, Amnesty identifie aussi les attaques contre des écoles et des hôpitaux, les enlèvements et le refus d'accès humanitaire.