« J'ai suivi le match contre Burundi avec un intérêt particulier. Comme tout le monde, je pense que l’essentiel était de gagner, mais il faut en même temps reconnaitre qu’il reste beaucoup de choses à faire. Quand on joue à domicile, il y a un caractère dont on doit faire montre pour se faire respecter par l’adversaire. On ne doit pas jeter l’invective sur Aliou Cissé parce qu’il a trouvé un chantier énorme et il n’en est qu’à son troisième match avec l’équipe nationale. Il est clair qu’on ne peut pas lui demander de réinventer la roue. Par contre, des rectificatifs s’imposent. Quand on une équipe avec certains joueurs au-dessus de leurs adversaires, on se doit d’abréger le match en première période ».
« Aujourd’hui des techniciens évoquent la fin de saison pour justifier le manque de rythme de l’équipe, mais je pense que c’est un faux-alibi. C’est en cette période-là qu’on a souvent joué nos matches. Mais on montrait tout le temps à l’adversaire qu’on était maitre à la maison. On ne donnait pas à l’adversaire l’occasion de nous titiller. Encore une fois, le Sénégal a un groupe qui peut battre à plate couture tous ses adversaires de groupe à l’aller comme au retour. Nous avons des attaquants qui vont vite en l’occurrence Mame Biram Diouf et Moussa Konaté. En tant que grand frère, je leur demande de ne pas trop vite se rassasier. Ils doivent faire montre d’une grande envie pour achever l’adversaire si l’occasion se présente. »
« Depuis qu’il a rejoint le championnat malaisien, El Hadj Diouf est redevenu compétitif. S’il pense qu’il peut toujours apporter quelque chose à l’équipe, qu’il continue de travailler. Une chose est sûre: à cent ans, si on pose la même question à Diouf, il répondra qu’il veut venir en sélection parce qu’il aime son pays et aime aussi l’équipe nationale »
« Aujourd’hui des techniciens évoquent la fin de saison pour justifier le manque de rythme de l’équipe, mais je pense que c’est un faux-alibi. C’est en cette période-là qu’on a souvent joué nos matches. Mais on montrait tout le temps à l’adversaire qu’on était maitre à la maison. On ne donnait pas à l’adversaire l’occasion de nous titiller. Encore une fois, le Sénégal a un groupe qui peut battre à plate couture tous ses adversaires de groupe à l’aller comme au retour. Nous avons des attaquants qui vont vite en l’occurrence Mame Biram Diouf et Moussa Konaté. En tant que grand frère, je leur demande de ne pas trop vite se rassasier. Ils doivent faire montre d’une grande envie pour achever l’adversaire si l’occasion se présente. »
« Depuis qu’il a rejoint le championnat malaisien, El Hadj Diouf est redevenu compétitif. S’il pense qu’il peut toujours apporter quelque chose à l’équipe, qu’il continue de travailler. Une chose est sûre: à cent ans, si on pose la même question à Diouf, il répondra qu’il veut venir en sélection parce qu’il aime son pays et aime aussi l’équipe nationale »