"Les juges d'instruction des Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) vont rendre dans les semaines à venir, leur ordonnance de clôture qui renverra Hiessène Habré la CAE d'assises pour qu'il y soit jugé", lit-on sur la note de Human Rights Watch selon qui: "La roue de la justice tourne. Il appartient maintenant à la Chambre d'Instruction de rendre sa décision", sert Reed Brody, conseiller juridique de l'organisation qui travaille avec les victimes de l'ancien président Tchadien depuis 1999. "Après 24 ans, les milliers de victimes peuvent enfin entrevoir la lumière au bout du tunnel", poursuit par ailleurs ce dernier. "Enquête" rappelle que le Parquet général avait reçu le 5 janvier 2015 l'intégralité du dossier de la Chambre d'Instruction.
Le Procureur général, Mbacké Fall avait alors décidé de transmettre son réquisitoire définitif aux juges d'instruction en demandant que l'ancien président soit jugé pour crimes contre l'humanité, crime de guerre et tortures". "Si les juges ne suivent pas les réquisitoires du Procureur général, ce dernier pourra faire appel devant la CAE d'accusation", renseigne le conseiller juridique. Quelques 2.500 témoins ont été entendus dans le cadre de l'affaire.
Le Procureur général, Mbacké Fall avait alors décidé de transmettre son réquisitoire définitif aux juges d'instruction en demandant que l'ancien président soit jugé pour crimes contre l'humanité, crime de guerre et tortures". "Si les juges ne suivent pas les réquisitoires du Procureur général, ce dernier pourra faire appel devant la CAE d'accusation", renseigne le conseiller juridique. Quelques 2.500 témoins ont été entendus dans le cadre de l'affaire.