La presse vit des moments difficiles. C’est l’avis de Ibrahima Lissa Faye, président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel), et membre de la CAP qui revenait sur les raisons de leur marche du 3 mai prochain.
«Cette marche est pour dénoncer la situation des journalistes, des acteurs des médias, dénoncer également la situation économique qui est vraiment alarmante. Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises de presses ont presque déposé la clé sous le paillasson, d’autres ont des arriérés de plusieurs mois » déplore-t-il.
Enumérant les points qui leur tiennent à cœur, M. Faye, par ailleurs Directeur de publication de Pressafrik estime que «la loi sur la publicité doit être revisitée. De même que le Code de la presse, on attend qu’il soit adopté et promulgué et qu’il y ait des mécanismes d’application. Parce que franchement, la presse est en train de vivre des heures très sombres. Et si rien n’est fait, on risque de ne pas survivre d’ici l’année prochaine».
Revenant sur les lenteurs notées pour l’adoption dudit Code, M. Faye fait savoir qu’il ne figure pas apparemment dans les priorités du gouvernement, lequel gouvernement ne se prive pas de faire passer «les lois qui leur tiennent à cœur en procédure d’urgence».
La CAP exige notamment que les mesures s’accélèrent. Ce qui passera par l’édification d’un plan national de la presse qui permettra de «remettre les compteurs à zéro », et «de repartir sur de nouvelles bases», conclut-il, dans un entretien accordé à Sud fm.
«Cette marche est pour dénoncer la situation des journalistes, des acteurs des médias, dénoncer également la situation économique qui est vraiment alarmante. Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises de presses ont presque déposé la clé sous le paillasson, d’autres ont des arriérés de plusieurs mois » déplore-t-il.
Enumérant les points qui leur tiennent à cœur, M. Faye, par ailleurs Directeur de publication de Pressafrik estime que «la loi sur la publicité doit être revisitée. De même que le Code de la presse, on attend qu’il soit adopté et promulgué et qu’il y ait des mécanismes d’application. Parce que franchement, la presse est en train de vivre des heures très sombres. Et si rien n’est fait, on risque de ne pas survivre d’ici l’année prochaine».
Revenant sur les lenteurs notées pour l’adoption dudit Code, M. Faye fait savoir qu’il ne figure pas apparemment dans les priorités du gouvernement, lequel gouvernement ne se prive pas de faire passer «les lois qui leur tiennent à cœur en procédure d’urgence».
La CAP exige notamment que les mesures s’accélèrent. Ce qui passera par l’édification d’un plan national de la presse qui permettra de «remettre les compteurs à zéro », et «de repartir sur de nouvelles bases», conclut-il, dans un entretien accordé à Sud fm.