Considérée comme une étape importante du processus électoral, la révision électorale a pris fin le 8 septembre. Il est donné à l’électeur qui constate des manquements ou des erreurs dans ses filiations de bénéficier d’une occasion de faire rectifier ses données. Des bureaux ont été mis en place sur l’ensemble du territoire national afin de permettre aux électeurs de s’inscrire ou changer de lieu de vote. Un délai de 3 jours est donné à l'électeur pour faire des réclamations. Mais celle-ci est jugé court par Ababacar Fall, secrétaire général de Gradec, spécialiste des questions électorales. Il a également dénoncé une mauvaise communication du ministère de l'Intérieur.
« La personne concernée doit détenir une carte d’identité nationale et une carte électeur. Si elle souhaite changer de lieu de vote, il faut présenter devant la commission de révision établie dans sa préfecture ou sous-préfecture en amenant un certificat de résidence valide ainsi que sa carte électeur », a d'emblée expliqué Ababacar Fall, secrétaire général de Gradec, spécialiste des questions électorales. Une fois, le délai prévu dépassé, il est impossible de s’inscrire après.
Selon le rapport d’audit du fichier électoral, à peine la moitié (53,8%) des 18-25 ans sont inscrits sur les listes. Une situation qui s’explique selon monsieur Fall par le manque de communication autour de la question. « On ne peut pas dire que la communication a été bonne aux niveaux des jeunes», se désole-t-il. Avant d'ajouter dans le même sillage qu'il n’y a pas eu une bonne communication ni au niveau des jeunes ni au niveau des personnes qui doivent voter sur la période contentieuse. Même durant la période d’inscription sur les listes électorales il n’y a pas eu de communication en direction des jeunes, des femmes… Des électeurs de manière générale à les amener vers le commissions pour s’inscrire », déplore t-il.
La cellule de communication du ministère de l'Intérieur pointé du doigt
Par ailleurs, le secrétaire général de Gradec a affirmé que tout ceci découle de la mauvaise gestion de la communication de la période de révision électorale par le ministère de l’Intérieur. « Un fait que nous avions déploré à l’époque parce qu'au niveau du ministère de l’Intérieur, il y a une direction qui s’occupe de la formation et de la communication. C’est cette direction qui était censée faire le travail et elle n’a pas été faite. Par conséquent, il n y a pas eu assez d’informations à part le décret présidentiel qui a été publié ».
Poursuivant, il a soutenu que « la communication a été mauvaise, d’autant, plus que le délai a été très court. Ce qui n’a pas permis aux gens de profiter de la période de révision pour s’inscrire ou pour changer leur adresse électorale de se rapprocher des mairies, des préfectures ou des sous-préfectures pour consulter la liste ou même sur le site web de la direction générale des élections. Ce qui leur aurait permis de voir s’ils n’ont pas été victimes d’erreur sur leurs noms ou si leur inscription n’a pas fait l’objet d’un rejet, etc... Ce qui pourra éventuellement les obliger à faire le recours auprès du président du tribunal d’instance. Le constat que nous avons fait est que nous n’avons pas vraiment senti cette communication », fait savoir Ababacar Fall.
Concernant le bilan sur le nombre de personnes qui ont réalisé les démarches sur les révisions M. Fall soutient que les statistiques ne sont pas encore disponibles. Joint par téléphone, le chargé de la communication du ministère de l'Intérieur Maham Ka n'a pas répondu.
« La personne concernée doit détenir une carte d’identité nationale et une carte électeur. Si elle souhaite changer de lieu de vote, il faut présenter devant la commission de révision établie dans sa préfecture ou sous-préfecture en amenant un certificat de résidence valide ainsi que sa carte électeur », a d'emblée expliqué Ababacar Fall, secrétaire général de Gradec, spécialiste des questions électorales. Une fois, le délai prévu dépassé, il est impossible de s’inscrire après.
Selon le rapport d’audit du fichier électoral, à peine la moitié (53,8%) des 18-25 ans sont inscrits sur les listes. Une situation qui s’explique selon monsieur Fall par le manque de communication autour de la question. « On ne peut pas dire que la communication a été bonne aux niveaux des jeunes», se désole-t-il. Avant d'ajouter dans le même sillage qu'il n’y a pas eu une bonne communication ni au niveau des jeunes ni au niveau des personnes qui doivent voter sur la période contentieuse. Même durant la période d’inscription sur les listes électorales il n’y a pas eu de communication en direction des jeunes, des femmes… Des électeurs de manière générale à les amener vers le commissions pour s’inscrire », déplore t-il.
La cellule de communication du ministère de l'Intérieur pointé du doigt
Par ailleurs, le secrétaire général de Gradec a affirmé que tout ceci découle de la mauvaise gestion de la communication de la période de révision électorale par le ministère de l’Intérieur. « Un fait que nous avions déploré à l’époque parce qu'au niveau du ministère de l’Intérieur, il y a une direction qui s’occupe de la formation et de la communication. C’est cette direction qui était censée faire le travail et elle n’a pas été faite. Par conséquent, il n y a pas eu assez d’informations à part le décret présidentiel qui a été publié ».
Poursuivant, il a soutenu que « la communication a été mauvaise, d’autant, plus que le délai a été très court. Ce qui n’a pas permis aux gens de profiter de la période de révision pour s’inscrire ou pour changer leur adresse électorale de se rapprocher des mairies, des préfectures ou des sous-préfectures pour consulter la liste ou même sur le site web de la direction générale des élections. Ce qui leur aurait permis de voir s’ils n’ont pas été victimes d’erreur sur leurs noms ou si leur inscription n’a pas fait l’objet d’un rejet, etc... Ce qui pourra éventuellement les obliger à faire le recours auprès du président du tribunal d’instance. Le constat que nous avons fait est que nous n’avons pas vraiment senti cette communication », fait savoir Ababacar Fall.
Concernant le bilan sur le nombre de personnes qui ont réalisé les démarches sur les révisions M. Fall soutient que les statistiques ne sont pas encore disponibles. Joint par téléphone, le chargé de la communication du ministère de l'Intérieur Maham Ka n'a pas répondu.