L’opérationnalisation du PISJ permettra "de créer 13.500 emplois, soit 11.000 temporaires et 2.500 permanents", selon M. Bouda pour qui "la réussite de ce programme et son éventuelle reconduction dépendent fortement de l’adhésion (des jeunes) aux actions qui seront mises en œuvre".
"Le Programme d’insertion socio-professionnelle des jeunes s’articule autour de quatre composantes dont le recrutement de 10.950 jeunes pour effectuer les travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO), le renforcement d’expérience professionnelle de 500 jeunes et 100 d’entre eux auront obtenus un emploi, le financement de 500 projets innovants et la gestion du programme", a indiqué le Premier ministre Paul Kaba Thiéba.
Pour le ministre Thiéba, ce programme "n’est pas une solution définitive" au chômage au Burkina où 82% des chômeurs sont des jeunes dont 43% ont moins de 25 ans, mais il "entre dans le cadre d’une stratégie globale de réponse du gouvernement au problème de l’emploi et de sous emplois des jeunes".
"La solution la plus efficace" au problème du chômage, "réside dans la réforme de notre système éducatif", a-t-il poursuivi souhaitant, "dans un bref délai", la réadaptation de "la formation au marché de l’emploi".
Près de cinq milliards FCFA ont été mobilisés pour la mise en œuvre de ce Programme d’insertion socio-professionnelle des jeunes au Burkina.
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