Le débat tant voulu par certains internautes avec les 5 candidats à la présidentielle de 2019 n’aura pas lieu. Et c’est le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui l'interdit à travers un communiqué. Une décision que le Coordonnateur, Y’en a marre, Fadel Barro qualifie de "recul démocratique".
« On estime que le CNRA devrait être plus progressiste que cela. Surtout qu’aujourd’hui il a sa tête un homme comme Babacar Diagne, qui a dirigé la RTS, qui est devenu ambassadeur et a voyagé un peu partout dans le monde», a déclaré Fadel Barro. Selui, «Babacar Diagne aurait pu contribuer à faire progresser notre démocratie mais pas à son recul».
Le coordonnateur du Mouvement Yen a marre est d’avis qu’une initiative comme «#sunudebat est pertinente dans la mesure où il permet aux citoyens de pouvoir faire un choix clair qui n’est pas basé sur des appartenances identitaires ou géographiques qui pourraient saper la cohésion nationale. Les choix pourraient se faire sur la base d’arguments valables et programmatiques».
Fadel Barro de conclure que «le CNRA aurait même pu organiser ce débat à la place des citoyens». Et de regretter : «mais, c’est dommage qu’il s’emploie à retarder, à empêcher cette propension des citoyens et activistes à vivifier la démocratie. C’est triste, dommage et condamnable. Dans une démocratie, les institutions doivent accompagner des initiatives pareilles venant des populations au lieu de les bloquer».
« On estime que le CNRA devrait être plus progressiste que cela. Surtout qu’aujourd’hui il a sa tête un homme comme Babacar Diagne, qui a dirigé la RTS, qui est devenu ambassadeur et a voyagé un peu partout dans le monde», a déclaré Fadel Barro. Selui, «Babacar Diagne aurait pu contribuer à faire progresser notre démocratie mais pas à son recul».
Le coordonnateur du Mouvement Yen a marre est d’avis qu’une initiative comme «#sunudebat est pertinente dans la mesure où il permet aux citoyens de pouvoir faire un choix clair qui n’est pas basé sur des appartenances identitaires ou géographiques qui pourraient saper la cohésion nationale. Les choix pourraient se faire sur la base d’arguments valables et programmatiques».
Fadel Barro de conclure que «le CNRA aurait même pu organiser ce débat à la place des citoyens». Et de regretter : «mais, c’est dommage qu’il s’emploie à retarder, à empêcher cette propension des citoyens et activistes à vivifier la démocratie. C’est triste, dommage et condamnable. Dans une démocratie, les institutions doivent accompagner des initiatives pareilles venant des populations au lieu de les bloquer».