Interpellés à la police de Yeumbeul depuis mercredi : Des jeunes de l’Apr toujours en garde à vue

Des jeunes de l’alliance pour la République (Apr) de Macky Sall sont interpellés depuis mercredi dernier par la police de Yembeul. On les soupçonne d’être à l’origine des émeutes de l’électricité notées dans la banlieue dakaroise et qui a occasionné plusieurs dégâts matériaux.



Les membres de la cellule de communication de l’Alliance pour la République (Apr) ont confirmé l’interpellation de leurs partisans jeunes par la police de Yeumbeul Nord. Elle soutient que ces derniers ont été placés en garde à vue depuis mercredi dernier.

Pendant plus de 48heures, les jeunes dont on soupçonne être à l’origine des émeutes de la banlieue sur l’électricité, sont en train d’être torturés. « Nous avons prévu de tenir une conférence de presse ce jeudi 30 juin, pour dénoncer la violence dont nos camarades sont victimes, mais il s’est trouvé que, jusqu’au moment où je vous parle (15heures), ils sont incarcérés comme des bandits dans la banlieue».

Au nombre de sept (7), les faits retenus contre eux par la police sont: troubles à l’ordre public, actes de vandalisme et de destructions de biens publics. Les jeunes Républicains sont en détention en compagnie d’autres jeunes de la localité.

Leurs camarades qui se sont déplacés massivement exigent leur libération avant de mettre en garde le gouvernement du Sénégal. « Le 23juin n’a pas servi de leçon à l’Etat. Y en a marre des pratiques politiciennes des hommes qui nous gouvernent. Ils sont à l’origine de tout et aujourd’hui, ils cherchent à nous faire porter le chapeau. Nous ne cèderons pas et nous ne tomberons pas dans leur jeu. En tant que jeune, nous continuerons à dénoncer ce qui est dénonciable tant que cela peut aider le peuple sénégalais à mieux comprendre le phénomène actuel. L’Etat doit rendre compte et on l’attend sur beaucoup de choses particulièrement sur l’électricité » a lancé Amadou Ndiaye. Et de poursuivre : «de tels actes contribuent à jeter de l’huile sur le feu. Et on en n’a pas besoin au Sénégal».

Selon des informations, certains responsables politiques de l’opposition sont dans le collimateur des agents de sécurité.
Denise ZAROUR MEDANG (Sud quotidien)


Vendredi 1 Juillet 2011 10:50


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