Devant les 34 partis politiques et mouvements citoyens qui l’ont investi ce mercredi, candidat à la présidentielle de 2012, Ousmane Tanor Dieng a décliné sa feuille qu’il compte déroulé s’il est élu président. Ce programme s’adosse sur les conclusions des assises nationales.
« Il ne s’agit ni de rectifier l’alternance, ni de restaurer l’ancien régime socialiste, mais sur la base des conclusions des assises, de fonder une nouvelle République adossée à une nouvelle gouvernance démocratique et mener des politiques de rupture », a déclaré ce mercredi, Ousmane Tanor Dieng. Le secrétaire général du Parti socialiste s’exprimait juste par avoir été investi candidat à la présidentielle de 2012 par 34 partis politiques et mouvements citoyens.
Il a estimé que les assises nationales seront au cœur de sa politique s’il est élu président de la République du Sénégal. « Nos propositions en direction de la présidentielle reposeront sur trois piliers : la mise en œuvre des conclusions des assises nationales, l’application des accords auxquels nous avons souscrits dans Bennoo Siggil Sénégal, ceux qui concernent notamment la nécessité de la transition ainsi que sa durée la plus courte qui ne dépassera pas trois ans, la mise en oeuvre de mesures d’urgence et prioritaires économiques et sociales, faire recours aux principes et valeurs du socialisme démocratique en synergie avec ceux de l’écologie, pour en faire le cœur vivant d’une orientation inspirée par l’expérience et les attentes des populations », a-t-il promis.
Ousmane Tanor Dieng n’a pas manqué de railler les anciens collaborateurs de Wade. « Si le peuple sénégalais ne veut plus de Wade et de son système, il ne veut pas non plus du Wade sans Wade que certains lui proposent. Au stade où se trouve notre pays, il s’agit pas de gérer le système, mais de rompre avec », a affirmé le candidat du Ps.
Le leader du Ps s’est engagé à faire du Parlement le lieu d’impulsion de la vie politique nationale et du débat démocratique, à élargir et à renforcer ses pouvoirs de contrôle, d’évaluation et de sanction de l’exécutif. Il s’engage aussi à renforcer le pouvoir judiciaire et à garantir son indépendance pour une justice pour tous.
Issa NDIAYE