«Ce projet de réforme est bien plus que 15 mesures. Le président s’inscrit un peu dans la lignée de ses prédécesseurs. Senghor a posé les jalons de l’Etat, de la démocratie, il a fait passer le pays du parti unique au multipartisme. Diouf, a réussi à élargir le champ des libertés. Il a fait de sorte que le nombre de partis ne soit plus limité. Quand on parle du président Wade, on pense à la loi sur la parité. Le président Macky s’inscrit dans cette lignée. Il a pensé qu’il lui faut apporter sa pierre. C’est ainsi qu’il a proposé aux Sénégalais ces 15 points au référendum», a déclaré Pr Ismaïla Madior Fall.
Poursuivant sur sa lancée, il affirme que «la révision proposée par Macky est la révision la plus profonde et la plus consolidante. On a eu 38 révisions de la constitution de l’indépendance à nos jours. Et justement, toutes les révisions qui ont été faites, toutes les constitutions qui ont été élaborées ont toujours été faites par un comité d’experts. Le président Macky Sall, quand il est venu, a arrêté de faire de la révision une affaire d’élites. Il a voulu que cela soit une affaire populaire. Une affaire de tout le monde. C’est ainsi qu’il a mis sur pied la Cnri. C’est une première».
Et le conseiller juridique du chef de l’Etat de conclure : «autrefois les révisons touchaient toujours un ou deux points. Chaque fois, les révisions étaient ponctuelles. Ici, elles sont multidimensionnelles, pluri-matérielles. C’est une constitution qui ferme la porte à toute tentative de changer la Constitution».
Poursuivant sur sa lancée, il affirme que «la révision proposée par Macky est la révision la plus profonde et la plus consolidante. On a eu 38 révisions de la constitution de l’indépendance à nos jours. Et justement, toutes les révisions qui ont été faites, toutes les constitutions qui ont été élaborées ont toujours été faites par un comité d’experts. Le président Macky Sall, quand il est venu, a arrêté de faire de la révision une affaire d’élites. Il a voulu que cela soit une affaire populaire. Une affaire de tout le monde. C’est ainsi qu’il a mis sur pied la Cnri. C’est une première».
Et le conseiller juridique du chef de l’Etat de conclure : «autrefois les révisons touchaient toujours un ou deux points. Chaque fois, les révisions étaient ponctuelles. Ici, elles sont multidimensionnelles, pluri-matérielles. C’est une constitution qui ferme la porte à toute tentative de changer la Constitution».