En Israël, le nouveau plan militaire pour Gaza a été adopté par le gouvernement malgré les réticences de l'armée, mais il doit désormais faire face à une nouvelle forme de protestation : les proches des otages israéliens appellent à une grève générale pour bloquer le pays, dimanche prochain, rapporte notre envoyé spécial à Jérusalem, Nicolas Falez. Ils ont obtenu le soutien de plusieurs responsables d'opposition, comme Yaïr Lapid ou Yaïr Golan. Ce plan est une « catastrophe », a déclaré Yaïr Lapid. « Ils vont mobiliser à la dernière minute 430.000 réservistes (...) Ils démantèlent le pays de l'intérieur ». « L’appel des familles des personnes kidnappées à arrêter l’économie est justifié et approprié. Nous continuerons à les soutenir », assurait-il dimanche matin sur X.
La colère est immense de ceux qui dans le pays pensent que Benyamin Netanyahu a décidé de sacrifier les otages. Les familles des otages enlevés lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 voient dans la nouvelle offensive israélienne annoncée pour Gaza une condamnation à mort de leurs proches. Le Hamas a prévenu qu'elle aboutirait à leur « sacrifice ».
Le Premier ministre est aussi sous pression de l'aile la plus à droite de sa coalition. Les ministres Betsalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, représentants du camp ultra-nationaliste religieux, rêvent de la conquête totale d'une bande de Gaza vidée de ses habitants palestiniens, ce que ne prévoit pas le plan défendu par Benyamin Netanyahu. « Le Premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles », a fustigé le ministre des Finances, Bezalel Smotrich. « Je veux tout Gaza, le transfert (de sa population, NDLR) et la colonisation », a renchéri le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
Ce dernier doit aussi faire face à un isolement accru à l'international comme en témoigne l'annonce ce lundi de l'Australie de reconnaître en septembre l'État de Palestine, ou la décision récente de l'Allemagne de mettre fin à certaines livraisons d'armes.
Fin juillet, l’Australie et 14 autres pays occidentaux, parmi lesquels la France et la Canada, avaient « invité » la communauté internationale à reconnaître un État de Palestine, à l’issue d’une conférence ministérielle à l’ONU pour une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. Au total, les trois quarts des États membres de l’ONU reconnaissent l’État de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980.
Visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, le chef du gouvernement israélien a décroché son téléphone dimanche soir pour appeler Donald Trump dont il espère conserver le soutien pour cette guerre sans fin. Aux Nations unies, les États-Unis (membre permanent du Conseil de sécurité doté d'un droit de veto), ont accusé les nations ayant appelé à la réunion de dimanche de « prolonger activement la guerre en répandant des mensonges sur Israël ». « Israël a le droit de décider ce qui est nécessaire pour sa sécurité et quelles mesures sont appropriées pour mettre fin à la menace posée par le Hamas », a déclaré Dorothy Shea, envoyée américaine auprès de l'ONU.
La colère est immense de ceux qui dans le pays pensent que Benyamin Netanyahu a décidé de sacrifier les otages. Les familles des otages enlevés lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 voient dans la nouvelle offensive israélienne annoncée pour Gaza une condamnation à mort de leurs proches. Le Hamas a prévenu qu'elle aboutirait à leur « sacrifice ».
Le Premier ministre est aussi sous pression de l'aile la plus à droite de sa coalition. Les ministres Betsalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, représentants du camp ultra-nationaliste religieux, rêvent de la conquête totale d'une bande de Gaza vidée de ses habitants palestiniens, ce que ne prévoit pas le plan défendu par Benyamin Netanyahu. « Le Premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles », a fustigé le ministre des Finances, Bezalel Smotrich. « Je veux tout Gaza, le transfert (de sa population, NDLR) et la colonisation », a renchéri le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
Ce dernier doit aussi faire face à un isolement accru à l'international comme en témoigne l'annonce ce lundi de l'Australie de reconnaître en septembre l'État de Palestine, ou la décision récente de l'Allemagne de mettre fin à certaines livraisons d'armes.
Fin juillet, l’Australie et 14 autres pays occidentaux, parmi lesquels la France et la Canada, avaient « invité » la communauté internationale à reconnaître un État de Palestine, à l’issue d’une conférence ministérielle à l’ONU pour une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. Au total, les trois quarts des États membres de l’ONU reconnaissent l’État de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980.
Visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, le chef du gouvernement israélien a décroché son téléphone dimanche soir pour appeler Donald Trump dont il espère conserver le soutien pour cette guerre sans fin. Aux Nations unies, les États-Unis (membre permanent du Conseil de sécurité doté d'un droit de veto), ont accusé les nations ayant appelé à la réunion de dimanche de « prolonger activement la guerre en répandant des mensonges sur Israël ». « Israël a le droit de décider ce qui est nécessaire pour sa sécurité et quelles mesures sont appropriées pour mettre fin à la menace posée par le Hamas », a déclaré Dorothy Shea, envoyée américaine auprès de l'ONU.