Un responsable militaire israélien a annoncé mardi que la phase « principale » de l'offensive au sol avait débuté. « L'offensive principale sur la ville de Gaza a commencé la nuit dernière (...) nous savons qu'il y a des milliers de terroristes du Hamas dans la ville de Gaza », a-t-il déclaré. L'armée a estimé que « 2 000 à 3 000 » combattants du Hamas sont retranchés dans la plus grande ville du territoire palestinien.
« Nous avançons vers le centre » de la ville de Gaza, a-t-il dit. Interrogé par les journalistes sur la position des soldats israéliens dans la ville palestinienne et la possibilité d'une progression des troupes vers le cœur du centre-ville, il a répondu : « oui ». « La nuit dernière, nous sommes passés à l'étape suivante, la phase principale du plan pour la ville de Gaza (...) les forces du commandement sud de l'armée israélienne ont étendu les activités terrestres dans le principal bastion du Hamas à Gaza, qui est la ville de Gaza », a-t-il ajouté.
Une nouvelle phase condamnée par Berlin et qui va « complètement dans la mauvaise direction », selon le ministre des Affaires étrangères allemand, Johann Wadephul. Le pays lance « un appel pressant au gouvernement israélien, ainsi qu'à tous ceux qui sont en contact avec le Hamas », pour retrouver « la voie des négociations de cessez-le-feu et d'un accord sur la libération des otages », a-t-il déclaré.
« Il y a des bombardements partout »
Peu avant, des explosions violentes avaient secoué la ville de Gaza pendant la nuit. Selon plusieurs témoins joints par l’AFP, des bombardements « massifs et incessants » ont visé des quartiers résidentiels dans la nuit de lundi à mardi 16 septembre. « De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris et on peut entendre leurs cris », raconte Ahmed Ghazal, un habitant de 25 ans. « J'ai couru dans la rue, sur le site de la frappe », « trois maisons » d'un bloc résidentiel « ont été complètement rasées ». « De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris et on peut entendre leurs cris. »
Entourée de ses quatre enfants, Fida, mère de famille, a décidé de quitter la ville de Gaza après cette nuit éprouvante. « Il y a des bombardements partout. Partout ! Le bruit que ça fait est vraiment fort et effrayant. Je ne supporte plus ça. La situation est vraiment très très dangereuse », souffle-t-elle au micro de Amira Souilem, notre correspondante à Ramallah. « J’ai peur pour mes enfants. Ils sont ce que j’ai de plus précieux. C’est pour eux que je vais partir. Comme nous n’avons pas de moyens de transport, on va marcher. Peut-être 6 ou 7 kilomètres. Je ne vais rien prendre avec moi, je ne suis pas capable de porter quoi que ce soit en plus. Je vais tout laisser derrière moi. On va partir. On ne peut plus supporter ça. Non, on n’a plus de forces… »
Des témoins sur place affirment avoir vu des attaques d’hélicoptères de combats ainsi que des files de tanks dans les rues de la plus grande ville de l’enclave palestinienne, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Israël dit durcir son offensive afin d’en finir avec le Hamas définitivement. Pour Eyad Amawi, coordinateur de l’aide humanitaire pour des ONG palestiniennes à Gaza, l’objectif de ces bombardements massifs est tout autre : « Le message est clair : vous n’avez plus de foyer, plus de sécurité et Gaza n’est plus vivable. Des maisons, des rues, des écoles, des quartiers, des souvenirs sont détruits… En détruisant ce tissu, il s’agit de rendre la vie à Gaza impossible. Il s’agit de mettre en place les conditions physiques et psychologiques qui vont faire accepter à la population de partir vers le sud et ensuite vers une destination inconnue », affirme-t-il.
Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza Mahmoud Bassal évoque un « massacre majeur », avec un nombre de morts, de blessés et de disparus « qui continue d'augmenter ». Mardi, la Défense civile a fait état de 27 morts à travers le territoire, dont plusieurs dans la ville de Gaza. Un bilan qui intervient au lendemain d'autre également lourd : au moins 49 Palestiniens avaient péri lundi, dont plus de la moitié à la ville de Gaza, selon la Défense civile, où l'armée a intensifié ses attaques avec l'objectif de s'en emparer.
Plusieurs familles d’otages détenus à Gaza ont passé la nuit devant la résidence du premier ministre israélien, craignant pour la vie de leurs proches si l’offensive au sol s'accélère, raconte notre correspondante à Jérusalem, Frédérique Misslin.
« Nous avançons vers le centre » de la ville de Gaza, a-t-il dit. Interrogé par les journalistes sur la position des soldats israéliens dans la ville palestinienne et la possibilité d'une progression des troupes vers le cœur du centre-ville, il a répondu : « oui ». « La nuit dernière, nous sommes passés à l'étape suivante, la phase principale du plan pour la ville de Gaza (...) les forces du commandement sud de l'armée israélienne ont étendu les activités terrestres dans le principal bastion du Hamas à Gaza, qui est la ville de Gaza », a-t-il ajouté.
Une nouvelle phase condamnée par Berlin et qui va « complètement dans la mauvaise direction », selon le ministre des Affaires étrangères allemand, Johann Wadephul. Le pays lance « un appel pressant au gouvernement israélien, ainsi qu'à tous ceux qui sont en contact avec le Hamas », pour retrouver « la voie des négociations de cessez-le-feu et d'un accord sur la libération des otages », a-t-il déclaré.
« Il y a des bombardements partout »
Peu avant, des explosions violentes avaient secoué la ville de Gaza pendant la nuit. Selon plusieurs témoins joints par l’AFP, des bombardements « massifs et incessants » ont visé des quartiers résidentiels dans la nuit de lundi à mardi 16 septembre. « De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris et on peut entendre leurs cris », raconte Ahmed Ghazal, un habitant de 25 ans. « J'ai couru dans la rue, sur le site de la frappe », « trois maisons » d'un bloc résidentiel « ont été complètement rasées ». « De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris et on peut entendre leurs cris. »
Entourée de ses quatre enfants, Fida, mère de famille, a décidé de quitter la ville de Gaza après cette nuit éprouvante. « Il y a des bombardements partout. Partout ! Le bruit que ça fait est vraiment fort et effrayant. Je ne supporte plus ça. La situation est vraiment très très dangereuse », souffle-t-elle au micro de Amira Souilem, notre correspondante à Ramallah. « J’ai peur pour mes enfants. Ils sont ce que j’ai de plus précieux. C’est pour eux que je vais partir. Comme nous n’avons pas de moyens de transport, on va marcher. Peut-être 6 ou 7 kilomètres. Je ne vais rien prendre avec moi, je ne suis pas capable de porter quoi que ce soit en plus. Je vais tout laisser derrière moi. On va partir. On ne peut plus supporter ça. Non, on n’a plus de forces… »
Des témoins sur place affirment avoir vu des attaques d’hélicoptères de combats ainsi que des files de tanks dans les rues de la plus grande ville de l’enclave palestinienne, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Israël dit durcir son offensive afin d’en finir avec le Hamas définitivement. Pour Eyad Amawi, coordinateur de l’aide humanitaire pour des ONG palestiniennes à Gaza, l’objectif de ces bombardements massifs est tout autre : « Le message est clair : vous n’avez plus de foyer, plus de sécurité et Gaza n’est plus vivable. Des maisons, des rues, des écoles, des quartiers, des souvenirs sont détruits… En détruisant ce tissu, il s’agit de rendre la vie à Gaza impossible. Il s’agit de mettre en place les conditions physiques et psychologiques qui vont faire accepter à la population de partir vers le sud et ensuite vers une destination inconnue », affirme-t-il.
Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza Mahmoud Bassal évoque un « massacre majeur », avec un nombre de morts, de blessés et de disparus « qui continue d'augmenter ». Mardi, la Défense civile a fait état de 27 morts à travers le territoire, dont plusieurs dans la ville de Gaza. Un bilan qui intervient au lendemain d'autre également lourd : au moins 49 Palestiniens avaient péri lundi, dont plus de la moitié à la ville de Gaza, selon la Défense civile, où l'armée a intensifié ses attaques avec l'objectif de s'en emparer.
Plusieurs familles d’otages détenus à Gaza ont passé la nuit devant la résidence du premier ministre israélien, craignant pour la vie de leurs proches si l’offensive au sol s'accélère, raconte notre correspondante à Jérusalem, Frédérique Misslin.