Des manifestations marquées par « de la violence étatique et des pratiques policières illégales ». C’est ce qu’a dénoncé ce mardi le Groupe de travail sur les réformes policières, coalition de plusieurs ONG de défense des droits humains dont Amnesty International.
« Plusieurs témoins ont indiqué avoir vu des hommes armés, soupçonnés d’être issus de la police ou d’autres unités spéciales de sécurités, arrivés dans des véhicules SUV banalisés, sans plaque d’immatriculation, affirme Irungu Houghton, directeur exécutif de la branche kényane d'Amnesty International. Les officiers ont agressivement donné des ordres et ont tiré à balles réelles de manière indiscriminée, visant à la fois des manifestants et des passants. »
Kipchumba Murkomen,l e ministre de l’Intérieur a annoncé ce mardi qu’un officier avait été arrêté, en lien avec les manifestations des 25 juin et 7 juillet. Deux journées qu’il a qualifiées de « criminalité préméditée », dénonçant des attaques contre des commerces et postes de police.
« Suite à ces attaques sans précédent, près de 1500 personnes ont été arrêtées à travers le pays et sont visées par plusieurs chefs d’accusations, déclare Kipchumba Murkomen. 71 sont suivies par l’unité de lutte contre le terrorisme pour des infractions en lien avec des actes terroristes. »
Les ONG s’inquiètent d’une tendance à la hausse des autorités à opter pour des accusations de terrorisme contre les manifestants, sachant que c’est un crime sévèrement puni au Kenya.
« Plusieurs témoins ont indiqué avoir vu des hommes armés, soupçonnés d’être issus de la police ou d’autres unités spéciales de sécurités, arrivés dans des véhicules SUV banalisés, sans plaque d’immatriculation, affirme Irungu Houghton, directeur exécutif de la branche kényane d'Amnesty International. Les officiers ont agressivement donné des ordres et ont tiré à balles réelles de manière indiscriminée, visant à la fois des manifestants et des passants. »
Kipchumba Murkomen,l e ministre de l’Intérieur a annoncé ce mardi qu’un officier avait été arrêté, en lien avec les manifestations des 25 juin et 7 juillet. Deux journées qu’il a qualifiées de « criminalité préméditée », dénonçant des attaques contre des commerces et postes de police.
« Suite à ces attaques sans précédent, près de 1500 personnes ont été arrêtées à travers le pays et sont visées par plusieurs chefs d’accusations, déclare Kipchumba Murkomen. 71 sont suivies par l’unité de lutte contre le terrorisme pour des infractions en lien avec des actes terroristes. »
Les ONG s’inquiètent d’une tendance à la hausse des autorités à opter pour des accusations de terrorisme contre les manifestants, sachant que c’est un crime sévèrement puni au Kenya.