Le dernier sommet de la francophonie s'était tenu à Montreux, en Suisse, en octobre 2010. AFP PHOTO / FABRICE COFFRINI
Viendra ? Viendra pas ? La rumeur d’une hésitation de François Hollande à participer au sommet de Kinshasa parcourt la capitale de la RDC depuis plusieurs semaines.
Hier soir, l’ambassadeur de France a fait une mise au point, dans un débat en public à l’Institut français de la Gombe. Pour Luc Hallade, rien n’a été décidé à ce stade. Mais selon lui, on penche plutôt pour une participation : « Il n’y a pas de mise en cause à ce stade, de quelque participation que ce soit. J’ai simplement consulté son cabinet, qui m’a répondu que la ligne était la même que celle que je défends, c'est-à-dire de soutenir effectivement une participation au plus haut niveau, de notre Etat, comme des autres Etats j’espère. »
De son côté, le président du comité de l’organisation du sommet, l’historien congolais Isidore Ndaywel, ne croit pas à un boycott. Il faut venir, selon lui, même pour critiquer : « Je n’ai aucune inquiétude sur la participation des pays du nord, spécialement de la France, parce que je crois qu’il est important que les amis du Congo viennent ici massivement soutenir les efforts en cours, conseiller délicatement, faire remarquer ceci et cela… C’est ça qui fait qu’il y a une avancée. »
Les inquiétudes sur le sommet sont plus matérielles que politiques. Les Kinois se demandent si la route de l’aéroport, complètement défoncée en ce moment, sera prête dans quatre mois et s’il y aura assez de chambres d’hôtel pour les 3 000 délégués attendus.
Source: RFI
Hier soir, l’ambassadeur de France a fait une mise au point, dans un débat en public à l’Institut français de la Gombe. Pour Luc Hallade, rien n’a été décidé à ce stade. Mais selon lui, on penche plutôt pour une participation : « Il n’y a pas de mise en cause à ce stade, de quelque participation que ce soit. J’ai simplement consulté son cabinet, qui m’a répondu que la ligne était la même que celle que je défends, c'est-à-dire de soutenir effectivement une participation au plus haut niveau, de notre Etat, comme des autres Etats j’espère. »
De son côté, le président du comité de l’organisation du sommet, l’historien congolais Isidore Ndaywel, ne croit pas à un boycott. Il faut venir, selon lui, même pour critiquer : « Je n’ai aucune inquiétude sur la participation des pays du nord, spécialement de la France, parce que je crois qu’il est important que les amis du Congo viennent ici massivement soutenir les efforts en cours, conseiller délicatement, faire remarquer ceci et cela… C’est ça qui fait qu’il y a une avancée. »
Les inquiétudes sur le sommet sont plus matérielles que politiques. Les Kinois se demandent si la route de l’aéroport, complètement défoncée en ce moment, sera prête dans quatre mois et s’il y aura assez de chambres d’hôtel pour les 3 000 délégués attendus.
Source: RFI