C’est une voix forte et déterminée que les enfants de Kolda (sud) ont portée ce vendredi 4 juillet, à l’occasion de la célébration différée de la Journée de l’Enfant Africain. Devant les autorités locales, les représentants de l’État, les partenaires au développement et les membres de la société civile, ils ont réclamé haut et fort le respect effectif de tous leurs droits, mettant en lumière les nombreuses difficultés qui entravent encore leur bien-être et leur avenir.
Prenant la parole au nom de ses camarades, Kadiatou Kandé, présidente du Conseil municipal des enfants de Kolda, a lancé un appel pressant : « Nous demandons au gouvernement, aux collectivités territoriales, aux communautés et à nos partenaires d’allouer des budgets suffisants pour réaliser nos droits, en veillant à ce que chaque franc soit utilisé de manière transparente et équitable ». Un plaidoyer qui traduit la maturité et la lucidité de ces jeunes conscients des enjeux liés à leur protection et à leur épanouissement.
Malgré les avancées notables grâce aux efforts de l’État et de ses partenaires, de nombreuses filles restent encore sur le bord du chemin scolaire, contraintes d’abandonner prématurément l’école. Les causes sont multiples : mariages précoces, grossesses non désirées, précarité menstruelle, pauvreté ou encore manque d’infrastructures scolaires adaptées. « Trop de filles quittent encore trop tôt l’école », a déploré Kadiatou Kandé.
Elle a également dénoncé les violences basées sur le genre, les abus, et l’exclusion qui affectent au quotidien les enfants, en particulier les filles. Les plus vulnérables – les enfants handicapés ou atteints d’albinisme – subissent une double marginalisation, encore plus exposés aux discriminations et à la stigmatisation.
Face à cette situation préoccupante, la jeune leader a appelé à un renforcement des lois existantes et surtout à leur stricte application. « Il est urgent de protéger les enfants, en particulier les filles, contre les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines, les violences sexuelles et toutes formes de discrimination », a-t-elle martelé.
Cette journée, dédiée à la mémoire des enfants de Soweto, a ainsi servi de tribune pour rappeler que les droits des enfants ne peuvent être relégués au second plan et que leur réalisation passe par un engagement collectif et soutenu.
Prenant la parole au nom de ses camarades, Kadiatou Kandé, présidente du Conseil municipal des enfants de Kolda, a lancé un appel pressant : « Nous demandons au gouvernement, aux collectivités territoriales, aux communautés et à nos partenaires d’allouer des budgets suffisants pour réaliser nos droits, en veillant à ce que chaque franc soit utilisé de manière transparente et équitable ». Un plaidoyer qui traduit la maturité et la lucidité de ces jeunes conscients des enjeux liés à leur protection et à leur épanouissement.
Malgré les avancées notables grâce aux efforts de l’État et de ses partenaires, de nombreuses filles restent encore sur le bord du chemin scolaire, contraintes d’abandonner prématurément l’école. Les causes sont multiples : mariages précoces, grossesses non désirées, précarité menstruelle, pauvreté ou encore manque d’infrastructures scolaires adaptées. « Trop de filles quittent encore trop tôt l’école », a déploré Kadiatou Kandé.
Elle a également dénoncé les violences basées sur le genre, les abus, et l’exclusion qui affectent au quotidien les enfants, en particulier les filles. Les plus vulnérables – les enfants handicapés ou atteints d’albinisme – subissent une double marginalisation, encore plus exposés aux discriminations et à la stigmatisation.
Face à cette situation préoccupante, la jeune leader a appelé à un renforcement des lois existantes et surtout à leur stricte application. « Il est urgent de protéger les enfants, en particulier les filles, contre les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines, les violences sexuelles et toutes formes de discrimination », a-t-elle martelé.
Cette journée, dédiée à la mémoire des enfants de Soweto, a ainsi servi de tribune pour rappeler que les droits des enfants ne peuvent être relégués au second plan et que leur réalisation passe par un engagement collectif et soutenu.