L’ambiance était électrique ce mardi matin, à la mairie de Kolda. Réunis en assemblée générale, les travailleurs municipaux ont exprimé leur exaspération face aux retards récurrents dans le paiement de leurs salaires. Une situation qu’ils qualifient d’« insoutenable » et qu’ils n’entendent plus tolérer.
« Jusqu’à ce jour, 13 mai, nous n’avons toujours pas perçu nos salaires. Cette situation est devenue insupportable pour nous, chefs de famille. Nous ne comprenons pas ce qui se passe », a dénoncé Ibrahima KoÏta, secrétaire général de la section locale du Syndicat Unique des Travailleurs Municipaux.
Selon lui, cela fait plus de cinq mois que les paiements se font avec des retards dépassant parfois dix jours. Un fait alarmant pour ces employés qui doivent faire face à leurs obligations quotidiennes sans ressources fixes. « Le maire Mameboye Diao doit nous dire la vérité sur la situation financière de la mairie », a-t-il martelé, visiblement excédé.
Interrogé par le correspondant local de Pressafrik, le maire a tenté de justifier ces retards par des lenteurs administratives. Il évoque notamment le processus de régularisation de la situation du personnel et du passif social lié aux retraités. À cela s’ajouteraient des dysfonctionnements techniques, notamment des pannes à répétition du logiciel de gestion financière.
« Des virements de crédits avaient été votés lors de la dernière session du conseil municipal pour répondre à ces besoins urgents, mais leur approbation par l’autorité compétente a pris du retard », a expliqué le maire. Il a néanmoins assuré que le retour à la normale interviendra incessamment.
Mameboye Diao a profité de cet entretien pour alerter sur les difficultés structurelles que rencontre la mairie. « Les fonds du programme PACASEN pour 2024 et 2025 ne sont pas encore arrivés, tout comme les fonds de concours et de dotation. Aujourd’hui, la mairie fonctionne presque exclusivement sur ses ressources propres », a-t-il souligné.
Face à cette situation qui dure, les travailleurs de la mairie de Kolda exigent des mesures urgentes et concrètes. Ils appellent les autorités à plus de transparence et n’excluent pas de passer à la vitesse supérieure si rien n’est fait dans les plus brefs délais.
« Jusqu’à ce jour, 13 mai, nous n’avons toujours pas perçu nos salaires. Cette situation est devenue insupportable pour nous, chefs de famille. Nous ne comprenons pas ce qui se passe », a dénoncé Ibrahima KoÏta, secrétaire général de la section locale du Syndicat Unique des Travailleurs Municipaux.
Selon lui, cela fait plus de cinq mois que les paiements se font avec des retards dépassant parfois dix jours. Un fait alarmant pour ces employés qui doivent faire face à leurs obligations quotidiennes sans ressources fixes. « Le maire Mameboye Diao doit nous dire la vérité sur la situation financière de la mairie », a-t-il martelé, visiblement excédé.
Interrogé par le correspondant local de Pressafrik, le maire a tenté de justifier ces retards par des lenteurs administratives. Il évoque notamment le processus de régularisation de la situation du personnel et du passif social lié aux retraités. À cela s’ajouteraient des dysfonctionnements techniques, notamment des pannes à répétition du logiciel de gestion financière.
« Des virements de crédits avaient été votés lors de la dernière session du conseil municipal pour répondre à ces besoins urgents, mais leur approbation par l’autorité compétente a pris du retard », a expliqué le maire. Il a néanmoins assuré que le retour à la normale interviendra incessamment.
Mameboye Diao a profité de cet entretien pour alerter sur les difficultés structurelles que rencontre la mairie. « Les fonds du programme PACASEN pour 2024 et 2025 ne sont pas encore arrivés, tout comme les fonds de concours et de dotation. Aujourd’hui, la mairie fonctionne presque exclusivement sur ses ressources propres », a-t-il souligné.
Face à cette situation qui dure, les travailleurs de la mairie de Kolda exigent des mesures urgentes et concrètes. Ils appellent les autorités à plus de transparence et n’excluent pas de passer à la vitesse supérieure si rien n’est fait dans les plus brefs délais.