L’Alliance Nationale des Syndicats des Travailleurs des Collectivités Territoriales (ANSTCT) sort de son silence et dénonce avec fermeté le protocole récemment signé entre le Gouvernement sénégalais et l’Intersyndicale des travailleurs des Collectivités territoriales. Dans un communiqué diffusé le 18 juillet, l’Alliance parle d’un « protocole de compromission » et exprime sa profonde déception face à un accord qui, selon elle, laisse sur le carreau une majorité de travailleurs.
« Après plusieurs années d'âpre lutte ponctuée de moments d'espoir et de désillusion, les travailleurs des Collectivités territoriales espéraient voir enfin le bout du tunnel », peut-on lire dans le communiqué. Toutefois, ces espoirs ont été douchés par un protocole jugé partiel et discriminatoire. L’Alliance reproche à l’Intersyndicale d’avoir négocié sur la base des acquis obtenus par la coalition AND-GUESSEUM, tout en marginalisant d’autres acteurs clés du mouvement syndical, dont l’ANSTCT elle-même.
Selon le communiqué, seuls 1 115 agents fonctionnaires verront leurs salaires revalorisés, dans une fourchette allant de 80 000 à 300 000 francs CFA, en fonction de leur grade. Les 6 458 agents non fonctionnaires bénéficieront, eux, d’une « allocation de 80 000 francs appelée mesure transitoire, échelonnée sur trois années ». En revanche, plus de 8 400 agents — ceux que l’Alliance considère comme les plus vulnérables et les plus mobilisés dans la lutte — ne sont pas concernés par cette revalorisation.
« Ce qui est humainement et moralement inacceptable », martèle l’Alliance, soulignant que « feu Sidya Ndiaye ne l'aurait jamais signé ». Une allusion claire au respect des principes de justice sociale défendus par l'ancien leader syndical.
Autre sujet de discorde : la rétroactivité. Le communiqué souligne que la mise en œuvre des mesures ne prendra effet qu’à partir du 1er mai 2025, effaçant ainsi « tout le passif qui remonte à mai 2022, à pertes et profits ».
Face à ce qu’elle considère comme une trahison, l’ANSTCT appelle à la vigilance et à la mobilisation. Elle exhorte le ministre des Collectivités territoriales à « ouvrir des négociations sérieuses pour l’inclusion de l’ensemble des travailleurs ».
Le communiqué est signé par trois figures syndicales majeures : Mbaye Sow (SUDTM), Talla Faye (SUTRACOL) et Abdou Lahat Diagne (SUTRACOLS). Tous réaffirment leur engagement à défendre sans relâche les intérêts de l’ensemble des travailleurs des collectivités territoriales.
« Après plusieurs années d'âpre lutte ponctuée de moments d'espoir et de désillusion, les travailleurs des Collectivités territoriales espéraient voir enfin le bout du tunnel », peut-on lire dans le communiqué. Toutefois, ces espoirs ont été douchés par un protocole jugé partiel et discriminatoire. L’Alliance reproche à l’Intersyndicale d’avoir négocié sur la base des acquis obtenus par la coalition AND-GUESSEUM, tout en marginalisant d’autres acteurs clés du mouvement syndical, dont l’ANSTCT elle-même.
Selon le communiqué, seuls 1 115 agents fonctionnaires verront leurs salaires revalorisés, dans une fourchette allant de 80 000 à 300 000 francs CFA, en fonction de leur grade. Les 6 458 agents non fonctionnaires bénéficieront, eux, d’une « allocation de 80 000 francs appelée mesure transitoire, échelonnée sur trois années ». En revanche, plus de 8 400 agents — ceux que l’Alliance considère comme les plus vulnérables et les plus mobilisés dans la lutte — ne sont pas concernés par cette revalorisation.
« Ce qui est humainement et moralement inacceptable », martèle l’Alliance, soulignant que « feu Sidya Ndiaye ne l'aurait jamais signé ». Une allusion claire au respect des principes de justice sociale défendus par l'ancien leader syndical.
Autre sujet de discorde : la rétroactivité. Le communiqué souligne que la mise en œuvre des mesures ne prendra effet qu’à partir du 1er mai 2025, effaçant ainsi « tout le passif qui remonte à mai 2022, à pertes et profits ».
Face à ce qu’elle considère comme une trahison, l’ANSTCT appelle à la vigilance et à la mobilisation. Elle exhorte le ministre des Collectivités territoriales à « ouvrir des négociations sérieuses pour l’inclusion de l’ensemble des travailleurs ».
Le communiqué est signé par trois figures syndicales majeures : Mbaye Sow (SUDTM), Talla Faye (SUTRACOL) et Abdou Lahat Diagne (SUTRACOLS). Tous réaffirment leur engagement à défendre sans relâche les intérêts de l’ensemble des travailleurs des collectivités territoriales.