Le vote pour le projet de Constitution a déjà commencé pour les expatriés dans les ambassades égyptiennes, ici au liban, le 12 décembre 2012. REUTERS/Sharif Karim
Pour le Front du Salut national, le premier sujet de préoccupation concerne la supervision du scrutin. Les juges assis et les procureurs boycottent le scrutin dont la supervision sera dominée par les avocats du contentieux de l’Etat, rattachés au corps de la magistrature mais qui sont considérés comme proches du pouvoir exécutif.
Autre cause de préoccupation, les observateurs. Le Conseil national des droits de l’homme chargé de délivrer les permis pour les ONG est dirigé par Hossam el-Ghéryani, le président de l’Assemblée constituante et grand défenseur du «oui».
Une bonne partie des permis accordés par le conseil sont allés à des ONG islamiques créées il y a quelques mois à peine. L’Organisation égyptienne des droits de l’homme, doyenne des ONG d’observation des élections, n’a pas reçu de permis, tout comme de nombreuses institutions similaires.
Le déficit d’observateurs indépendants frappe aussi les institutions internationales. L’Organisation américaine Carter Center, qui avait observé les législatives et les présidentielles, ne sera pas au rendez-vous. Elle a reçu ses permis trop tard.
Source; RFI
Autre cause de préoccupation, les observateurs. Le Conseil national des droits de l’homme chargé de délivrer les permis pour les ONG est dirigé par Hossam el-Ghéryani, le président de l’Assemblée constituante et grand défenseur du «oui».
Une bonne partie des permis accordés par le conseil sont allés à des ONG islamiques créées il y a quelques mois à peine. L’Organisation égyptienne des droits de l’homme, doyenne des ONG d’observation des élections, n’a pas reçu de permis, tout comme de nombreuses institutions similaires.
Le déficit d’observateurs indépendants frappe aussi les institutions internationales. L’Organisation américaine Carter Center, qui avait observé les législatives et les présidentielles, ne sera pas au rendez-vous. Elle a reçu ses permis trop tard.
Source; RFI