Le secrétaire général de l’Union patronale des mareyeurs exportateurs du Sénégal (UPAMES), Matar Thiam, a lancé un appel fort aux acteurs du secteur halieutique : refuser d’acheter les produits issus du chalutage et de la pêche illégale. « C’est le marché qui dicte le changement. Si nous n’achetons plus ces produits, l’impact sera plus fort que n’importe quelle mesure administrative », a-t-il déclaré lors d’un atelier de sensibilisation organisé par le Conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale.
Devant des représentants de communautés côtières, de la société civile et du monde académique, Matar Thiam a évoqué les efforts de l’UPAMES, dont la création d’un label pour des produits durables, conçu avec les acteurs de la filière. Il a aussi salué l’efficacité des actions collectives, comme les journées de boycott de certains produits, qui ont provoqué des réactions immédiates sur le marché.
Déplorant le retard du Sénégal en matière de régulation, il a dénoncé les divisions au sein du secteur, rapporte l’Agence de presse sénégalaise. « Chacun défend ses intérêts égoïstes. Or, c’est ensemble que nous devons agir », a-t-il insisté. Il a enfin appelé les industriels à soutenir financièrement les campagnes de sensibilisation, avertissant : « Si nous ne réagissons pas maintenant, le secteur de la pêche est perdu à jamais ».
Devant des représentants de communautés côtières, de la société civile et du monde académique, Matar Thiam a évoqué les efforts de l’UPAMES, dont la création d’un label pour des produits durables, conçu avec les acteurs de la filière. Il a aussi salué l’efficacité des actions collectives, comme les journées de boycott de certains produits, qui ont provoqué des réactions immédiates sur le marché.
Déplorant le retard du Sénégal en matière de régulation, il a dénoncé les divisions au sein du secteur, rapporte l’Agence de presse sénégalaise. « Chacun défend ses intérêts égoïstes. Or, c’est ensemble que nous devons agir », a-t-il insisté. Il a enfin appelé les industriels à soutenir financièrement les campagnes de sensibilisation, avertissant : « Si nous ne réagissons pas maintenant, le secteur de la pêche est perdu à jamais ».