Mahamat Saleh Annadif, secrétaire général de la présidence du Tchad, ici en 2003.
La Cour suprême a décidé d’annuler toute la procédure intentée contre l’ancien secrétaire général de la présidence tchadienne, poursuivi pour complicité de détournement dans une affaire portant sur un peu plus d’un milliard de francs CFA. Cet argent appartenait à la Direction générale des grands projets présidentiels.
Mahamat Saleh Annadif, qui était emprisonné à Moussoro à 300 km de Ndjamena, a toujours clamé son innocence. Selon nos informations, il a refusé tout arrangement, souhaitant que la procédure qui l’avait conduit en prison aille jusqu’à son terme.
Ces dernières semaines, la presse locale a fait mention de démarches auprès de l’ancien secrétaire générale de la présidence, lui suggérant de demander une mise en liberté provisoire, ce qu’il a refusé. Entre temps, le pourvoi en cassation adressé par ses avocats auprès de la Cour suprême a connu une accélération conduisant à sa libération.
Mahamat Saleh Annadif, libéré par la justice, devait quitter la prison de Moussoro pour retrouver sa famille, en principe ce mercredi 18 juillet dans l’après-midi. Pour son avocat, joint par RFI, « c’est une victoire ».
« La Cour suprême nous a entendus, on a plaidé le dossier face aux avocats de l’Etat tchadien et la Cour a estimé que l’ensemble des procédures est biaisé, donc s’ensuit la libération d’office et immédiate, décrypte Me Sobidbé Zoua. Toute la procédure est annulée, il n’y a absolument aucune charge qui pèse en ce moment. C’est absolument scandaleux de placer quelqu’un comme ça en détention pour des motifs montés de toute pièce. Le dossier est vide et la Cour s’en ai aperçu. »
« Nous attendons sereinement la suite des évènements mais pour l’instant nous sommes satisfaits de la décision que vient de rendre la Cour suprême, ajoute l’avocat. Nous ne craignons rien a priori mais on ne sait jamais. Dans ce genre de situation, il faut la plus haute vigilance. »
Source: RFI
Mahamat Saleh Annadif, qui était emprisonné à Moussoro à 300 km de Ndjamena, a toujours clamé son innocence. Selon nos informations, il a refusé tout arrangement, souhaitant que la procédure qui l’avait conduit en prison aille jusqu’à son terme.
Ces dernières semaines, la presse locale a fait mention de démarches auprès de l’ancien secrétaire générale de la présidence, lui suggérant de demander une mise en liberté provisoire, ce qu’il a refusé. Entre temps, le pourvoi en cassation adressé par ses avocats auprès de la Cour suprême a connu une accélération conduisant à sa libération.
Mahamat Saleh Annadif, libéré par la justice, devait quitter la prison de Moussoro pour retrouver sa famille, en principe ce mercredi 18 juillet dans l’après-midi. Pour son avocat, joint par RFI, « c’est une victoire ».
« La Cour suprême nous a entendus, on a plaidé le dossier face aux avocats de l’Etat tchadien et la Cour a estimé que l’ensemble des procédures est biaisé, donc s’ensuit la libération d’office et immédiate, décrypte Me Sobidbé Zoua. Toute la procédure est annulée, il n’y a absolument aucune charge qui pèse en ce moment. C’est absolument scandaleux de placer quelqu’un comme ça en détention pour des motifs montés de toute pièce. Le dossier est vide et la Cour s’en ai aperçu. »
« Nous attendons sereinement la suite des évènements mais pour l’instant nous sommes satisfaits de la décision que vient de rendre la Cour suprême, ajoute l’avocat. Nous ne craignons rien a priori mais on ne sait jamais. Dans ce genre de situation, il faut la plus haute vigilance. »
Source: RFI