La délégation envoyée au Mali sera conduite par le président ivoirien Alassane Ouattara. REUTERS/Thierry Gouegnon
Le départ des auteurs du coup d’Etat de Bamako est une question non négociable. C’est la conclusion de la conférence de ce mardi dans la capitale économique ivoirienne. Les chefs d’Etat de la Cédéao ont condamné « sans équivoque » le renversement d’Amadou Toumani Touré et ont dénié catégoriquement toute forme de légitimité de la junte, dénommée Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat.
Les dirigeants ouest-africains exigent « le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel au Mali ». Le sommet d’Abidjan a décidé d’envoyer ce jeudi 29 mars une délégation de 5 chefs d’Etat à Bamako, pour s’assurer du respect du plan de la Cédéao par les putschistes, à qui il est demandé de renoncer au pouvoir sans délai. Comme l'a confirmé le président ivoirien Alassane Ouattara.
Les 5 dirigeants dépêchés sont le Béninois Boni Yayi, la libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Nigérian Goodluck Jonathan et le Burkinabè, Blaise Compaoré. Blaise Compaoré, nommé par ailleurs par le sommet d’Abidjan, médiateur dans la crise engendrée par le coup d’Etat à Bamako et dans le conflit armé qui oppose l’Etat malien à des rébellions dans le nord du pays.
Et si les militaires qui ont fait le putsch refusent de rendre le pouvoir à Amadou Toumani Touré, les présidents ouest-africains brandissent l’emploi de la force. Les putschistes sont d’ores et déjà sous sanctions de la Cédéao.
Source: RFI
Les dirigeants ouest-africains exigent « le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel au Mali ». Le sommet d’Abidjan a décidé d’envoyer ce jeudi 29 mars une délégation de 5 chefs d’Etat à Bamako, pour s’assurer du respect du plan de la Cédéao par les putschistes, à qui il est demandé de renoncer au pouvoir sans délai. Comme l'a confirmé le président ivoirien Alassane Ouattara.
Les 5 dirigeants dépêchés sont le Béninois Boni Yayi, la libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Nigérian Goodluck Jonathan et le Burkinabè, Blaise Compaoré. Blaise Compaoré, nommé par ailleurs par le sommet d’Abidjan, médiateur dans la crise engendrée par le coup d’Etat à Bamako et dans le conflit armé qui oppose l’Etat malien à des rébellions dans le nord du pays.
Et si les militaires qui ont fait le putsch refusent de rendre le pouvoir à Amadou Toumani Touré, les présidents ouest-africains brandissent l’emploi de la force. Les putschistes sont d’ores et déjà sous sanctions de la Cédéao.
Source: RFI