Une centaine de personnes s’était rassemblées devant l’église orthodoxe de Beit Sahour samedi 21 octobre. Hommes, femmes, proches des victimes ou simples habitants de la ville venus, comme Widad Isaid, apporter réconfort autant qu’en chercher. « Je voulais d'abord voir les gens qui ont perdu des proches et leur dire que j'étais désolée pour eux, pour leur montrer qu'on partage leur souffrance, témoigne-t-il au micro de nos envoyés spéciaux, Guilhem Delteil et Nicolas Benita. Et je voulais aussi être avec tous les autres, ça fait du bien, ça rend fort et ça donne du courage. »
Sur la façade de l’église orthodoxe, des drapeaux palestiniens avaient été étendus. Au micro, le pope de la paroisse salue l’unité du peuple palestinien : musulmans et chrétiens partagent la même peine face à la perte de plus de 4 300 vies à Gaza.
Une union réconfortante pour Shirine Hilal. Sa mère est originaire de l’enclave palestinienne et sa tante figure parmi les victimes. « Je suis fière d'être Palestinienne, même avec toutes les difficultés actuelles parce qu'on s'est tous rassemblés pour adresser nos condoléances. Ma mère n'a aucun proche autour d'elle ici, alors quand elle a vu tous ces gens pour les condoléances, elle s'est sentie comme en famille, et c'est très important de savoir qu'il y a des gens qui sont là autour de vous », explique-t-elle.
Mais si les projecteurs sont braqués sur Gaza, les Palestiniens qui vivent en Cisjordanie font aussi les frais de la chasse aux partisans du Hamas. Depuis le 7 octobre, 90 personnes, selon le ministère de la Santé palestinien, ont aussi été tuées en Cisjordanie occupée, par l'armée israélienne ou des habitants des colonies.
Ce dimanche, l'armée israélienne a affirmé avoir tué des « terroristes » qui s'abritaient dans un souterrain de la mosquée Al-Ansar de Jénine, en Cisjordanie. Une personne est morte et trois autres ont été blessées, selon le Croissant Rouge de Jénine. Le ministère de la Santé Palestinien a donné un bilan de deux morts. D'après l'armée israélienne, la mosquée servait de « centre de commandement pour planifier des attaques ».
Ailleurs en Cisjordanie, un Palestinien a été tué lors d'un raid militaire à Naplouse et un autre a été abattu à Tubas, a ajouté le ministère.
Si Shirine Hilal se dit réconfortée, ce n’est pas le cas des Gazaouis qui souffrent du silence de la communauté internationale, juge-t-elle. « Les gens de Gaza ne voient personne se préoccuper d’eux », regrette-t-elle
(Et avec AFP)
Sur la façade de l’église orthodoxe, des drapeaux palestiniens avaient été étendus. Au micro, le pope de la paroisse salue l’unité du peuple palestinien : musulmans et chrétiens partagent la même peine face à la perte de plus de 4 300 vies à Gaza.
Une union réconfortante pour Shirine Hilal. Sa mère est originaire de l’enclave palestinienne et sa tante figure parmi les victimes. « Je suis fière d'être Palestinienne, même avec toutes les difficultés actuelles parce qu'on s'est tous rassemblés pour adresser nos condoléances. Ma mère n'a aucun proche autour d'elle ici, alors quand elle a vu tous ces gens pour les condoléances, elle s'est sentie comme en famille, et c'est très important de savoir qu'il y a des gens qui sont là autour de vous », explique-t-elle.
Mais si les projecteurs sont braqués sur Gaza, les Palestiniens qui vivent en Cisjordanie font aussi les frais de la chasse aux partisans du Hamas. Depuis le 7 octobre, 90 personnes, selon le ministère de la Santé palestinien, ont aussi été tuées en Cisjordanie occupée, par l'armée israélienne ou des habitants des colonies.
Ce dimanche, l'armée israélienne a affirmé avoir tué des « terroristes » qui s'abritaient dans un souterrain de la mosquée Al-Ansar de Jénine, en Cisjordanie. Une personne est morte et trois autres ont été blessées, selon le Croissant Rouge de Jénine. Le ministère de la Santé Palestinien a donné un bilan de deux morts. D'après l'armée israélienne, la mosquée servait de « centre de commandement pour planifier des attaques ».
Ailleurs en Cisjordanie, un Palestinien a été tué lors d'un raid militaire à Naplouse et un autre a été abattu à Tubas, a ajouté le ministère.
Si Shirine Hilal se dit réconfortée, ce n’est pas le cas des Gazaouis qui souffrent du silence de la communauté internationale, juge-t-elle. « Les gens de Gaza ne voient personne se préoccuper d’eux », regrette-t-elle
(Et avec AFP)