L’accord a été signé par les ministres des Affaires étrangères rwandais et congolais lors d’une cérémonie présidée par le secrétaire d’État américain Marco Rubio. Une poignée de main historique entre les ministres des Affaires étrangères rwandais et congolais a conclu la signature de cet accord. « C’est un moment important après trente ans de guerre », a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio lors d’une cérémonie au département d’État aux côtés de ses homologues rwandais et de la RDC, ajoutant cependant qu’il y avait encore « beaucoup à faire ».
L'accord est « fondé sur l'engagement pris ici de mettre fin de manière irréversible et vérifiable au soutien de l'État aux FDLR et aux milices associées », a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, lors de la cérémonie. « Nous devons reconnaître qu’il règne une grande incertitude dans notre région et au-delà, car de nombreux accords précédents n’ont pas été mis en œuvre et il ne fait aucun doute que la route à venir ne sera pas facile. Mais avec le soutien continu des États-Unis et d’autres partenaires, nous croyons qu’un tournant a été atteint », a-t-il ajouté.
L'accord « prévoit le désengagement des forces armées, la protection des civils, le retour des personnes déplacées et des réfugiés sous l'autorité du gouvernement – et établit un mécanisme de suivi pour en assurer le respect », a souligné la ministre des Affaires étrangères de la RDC. « Il ne s'agit pas de simples mots sur le papier. Ils doivent maintenant être traduits en actes, dans le respect de la justice, de l'obligation de rendre compte et de la volonté politique ».
Le conseiller du président Trump pour l'Afrique, Massad Boulos, a lui indiqué que Kigali s'engage à la « levée des mesures défensives du Rwanda » même si l'accord ne parle pas explicitement du M23. Cet accord de paix « n'est que le début, pas la fin », a dit la ministre congolaise.
Les deux ministres seront reçus dans l'après-midi par Donald Trump à la Maison Blanche, lequel s'est félicité plus tôt dans la journée de la signature de l'accord. « Vous savez, ils se sont battus pendant des années. Et il y avait des machettes. C'était violent. Et nous signons aujourd'hui un traité de paix. Pour la première fois depuis de nombreuses années, ils vont connaître la paix. C'est une grande affaire », a-t-il assuré.
Selon des documents consultés par RFI et des sources proches de la médiation, avant cette signature, le projet de texte consacrait aussi un important volet économique. Il prévoyait en effet un cadre d’intégration régionale, des projets structurants dans l’énergie, les ressources naturelles et les infrastructures, intégrant les intérêts américains dans la région.
Pour rappel, cet accord signé ce vendredi s'inspire d'une Déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays. Selon le département d'État américain, il prévoit des dispositions sur « le respect de l'intégrité territoriale et l'arrêt des hostilités » dans l'est de la RDC après l'offensive menée par le M23.
Ce groupe armé, soutenu par le Rwanda selon l'ONU et différentes chancelleries occidentales, s'est emparé des villes de Goma et Bukavu, respectivement capitales des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, au terme d'une offensive faisant des milliers de morts.
Le Qatar mène également une médiation entre Kinshasa et l’AFC/M23. Le Qatar avait reçu mi-mars à Doha le président rwandais Paul Kagame et celui de la RDC, Felix Tshisekedi.
L'est de la RDC, riche en ressources naturelles et frontalier du Rwanda, est en proie à des violences depuis plus de 30 ans.
Avec RFI
L'accord est « fondé sur l'engagement pris ici de mettre fin de manière irréversible et vérifiable au soutien de l'État aux FDLR et aux milices associées », a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, lors de la cérémonie. « Nous devons reconnaître qu’il règne une grande incertitude dans notre région et au-delà, car de nombreux accords précédents n’ont pas été mis en œuvre et il ne fait aucun doute que la route à venir ne sera pas facile. Mais avec le soutien continu des États-Unis et d’autres partenaires, nous croyons qu’un tournant a été atteint », a-t-il ajouté.
L'accord « prévoit le désengagement des forces armées, la protection des civils, le retour des personnes déplacées et des réfugiés sous l'autorité du gouvernement – et établit un mécanisme de suivi pour en assurer le respect », a souligné la ministre des Affaires étrangères de la RDC. « Il ne s'agit pas de simples mots sur le papier. Ils doivent maintenant être traduits en actes, dans le respect de la justice, de l'obligation de rendre compte et de la volonté politique ».
Le conseiller du président Trump pour l'Afrique, Massad Boulos, a lui indiqué que Kigali s'engage à la « levée des mesures défensives du Rwanda » même si l'accord ne parle pas explicitement du M23. Cet accord de paix « n'est que le début, pas la fin », a dit la ministre congolaise.
Les deux ministres seront reçus dans l'après-midi par Donald Trump à la Maison Blanche, lequel s'est félicité plus tôt dans la journée de la signature de l'accord. « Vous savez, ils se sont battus pendant des années. Et il y avait des machettes. C'était violent. Et nous signons aujourd'hui un traité de paix. Pour la première fois depuis de nombreuses années, ils vont connaître la paix. C'est une grande affaire », a-t-il assuré.
Selon des documents consultés par RFI et des sources proches de la médiation, avant cette signature, le projet de texte consacrait aussi un important volet économique. Il prévoyait en effet un cadre d’intégration régionale, des projets structurants dans l’énergie, les ressources naturelles et les infrastructures, intégrant les intérêts américains dans la région.
Pour rappel, cet accord signé ce vendredi s'inspire d'une Déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays. Selon le département d'État américain, il prévoit des dispositions sur « le respect de l'intégrité territoriale et l'arrêt des hostilités » dans l'est de la RDC après l'offensive menée par le M23.
Ce groupe armé, soutenu par le Rwanda selon l'ONU et différentes chancelleries occidentales, s'est emparé des villes de Goma et Bukavu, respectivement capitales des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, au terme d'une offensive faisant des milliers de morts.
Le Qatar mène également une médiation entre Kinshasa et l’AFC/M23. Le Qatar avait reçu mi-mars à Doha le président rwandais Paul Kagame et celui de la RDC, Felix Tshisekedi.
L'est de la RDC, riche en ressources naturelles et frontalier du Rwanda, est en proie à des violences depuis plus de 30 ans.
Avec RFI