Comptage des bulletins à Tunis, le 23 octobre 2011. REUTERS/Louafi Larbi
La Tunisie poursuit son processus démocratique avec l’inauguration de son assemblée constituante composée de 217 élus. Elle est dominée par le parti islamique Ennahda, qui a obtenu 89 sièges, et ses deux alliés de gauche : le Congrès pour la République (CPR), arrivé en deuxième position avec 29 sièges, et Ettakatol avec 20 sièges. Face à cette majorité, les autres partis de gauche se rangeront dans l’opposition.
La séance inaugurale de l’assemblée donnera lieu à l’élection de son président et de deux vice-présidents. Les élus devront également élaborer et adopter un règlement intérieur qui déterminera son fonctionnement.
Gouvernement de coalition et vigilance
D’ores et déjà, selon un accord de principe, les trois principaux partis se sont mis d’accord, ce week-end, sur la répartition des postes clés. Le poste de la présidence de la Constituante reviendrait au chef d’Ettakatol, Mustapha Ben Jaafar. Moncef Marzouki, leader du CPR, devrait prendre la présidence du pays et Hamadi Jebali, numéro 2 d’Ennahda, serait appelé à diriger le futur gouvernement.
La répartition des postes devra, toutefois, être confirmée par l’assemblée constituante. La nouvelle assemblée devra d’abord valider la nomination d’un nouveau président de la République. Ce dernier désignera le Premier ministre qui devra ensuite soumettre son équipe à l’assemblée pour approbation.
Face à l’inquiétude que suscite leur arrivée au pouvoir, les islamistes d’Ennahda ont multiplié les propos rassurants disant notamment vouloir associer la quasi-totalité des partis politiques, mais aussi la société civile et les syndicats aux consultations sur les futures institutions.
Contacté par RFI, Mohamed Bensalem, député de Zéghoum, dans le sud du pays, affirme que son parti a pris des engagements d’ouverture qu’il va respecter.
Source: RFI
La séance inaugurale de l’assemblée donnera lieu à l’élection de son président et de deux vice-présidents. Les élus devront également élaborer et adopter un règlement intérieur qui déterminera son fonctionnement.
Gouvernement de coalition et vigilance
D’ores et déjà, selon un accord de principe, les trois principaux partis se sont mis d’accord, ce week-end, sur la répartition des postes clés. Le poste de la présidence de la Constituante reviendrait au chef d’Ettakatol, Mustapha Ben Jaafar. Moncef Marzouki, leader du CPR, devrait prendre la présidence du pays et Hamadi Jebali, numéro 2 d’Ennahda, serait appelé à diriger le futur gouvernement.
La répartition des postes devra, toutefois, être confirmée par l’assemblée constituante. La nouvelle assemblée devra d’abord valider la nomination d’un nouveau président de la République. Ce dernier désignera le Premier ministre qui devra ensuite soumettre son équipe à l’assemblée pour approbation.
Face à l’inquiétude que suscite leur arrivée au pouvoir, les islamistes d’Ennahda ont multiplié les propos rassurants disant notamment vouloir associer la quasi-totalité des partis politiques, mais aussi la société civile et les syndicats aux consultations sur les futures institutions.
Contacté par RFI, Mohamed Bensalem, député de Zéghoum, dans le sud du pays, affirme que son parti a pris des engagements d’ouverture qu’il va respecter.
Source: RFI