Les efforts de sobriété, promus par le plan gouvernemental depuis le mois d'octobre, et les prix élevés en 2022 ont conduit à cette baisse "très significative" de la consommation de gaz parmi les ménages et les consommateurs professionnels (hors gros industriels), a indiqué à l'AFP Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz.
Ces données ont été corrigées des effets de températures, reflétant une consommation comparée à des normales de saison.
"D'ordinaire, on observe plutôt une baisse annuelle de 1%, donc c'est tout à fait significatif", a commenté M. Trouvé. "C'est dû au civisme mais aussi aux prix très élevés que nous avons connus", a-t-il également déclaré sur France info.
En données brutes, en tenant compte d'un "effet climat" avec un automne et un hiver très doux, la baisse est encore plus notable, s'élevant à 9,3% pour une consommation totale de 430 TWh (contre 474 en 2021) sur l'ensemble des usages du gaz en France.
Dans le détail, la consommation a reculé de 16,6% dans le réseau de distributions publiques (ménages et professionnels) et de 11,5% chez les gros industriels directement raccordés au réseau de transport de gaz, en données brutes.
Cette baisse de la consommation nationale a toutefois été largement atténuée par la forte poussée de l'utilisation du gaz dans les centrales électriques, qui ont tourné à plein régime pour compenser les difficultés passagères du parc électro-nucléaire français l’année dernière.
Sur l'année, le recours au gaz pour alimenter les centrales électriques a augmenté de 54,4% à 61 TWh (en données brutes). "C'est historique, on n'a jamais utilisé autant de gaz pour produire de l'électricité", a souligné M. Trouvé auprès de l'AFP.
Ces données ont été corrigées des effets de températures, reflétant une consommation comparée à des normales de saison.
"D'ordinaire, on observe plutôt une baisse annuelle de 1%, donc c'est tout à fait significatif", a commenté M. Trouvé. "C'est dû au civisme mais aussi aux prix très élevés que nous avons connus", a-t-il également déclaré sur France info.
En données brutes, en tenant compte d'un "effet climat" avec un automne et un hiver très doux, la baisse est encore plus notable, s'élevant à 9,3% pour une consommation totale de 430 TWh (contre 474 en 2021) sur l'ensemble des usages du gaz en France.
Dans le détail, la consommation a reculé de 16,6% dans le réseau de distributions publiques (ménages et professionnels) et de 11,5% chez les gros industriels directement raccordés au réseau de transport de gaz, en données brutes.
Cette baisse de la consommation nationale a toutefois été largement atténuée par la forte poussée de l'utilisation du gaz dans les centrales électriques, qui ont tourné à plein régime pour compenser les difficultés passagères du parc électro-nucléaire français l’année dernière.
Sur l'année, le recours au gaz pour alimenter les centrales électriques a augmenté de 54,4% à 61 TWh (en données brutes). "C'est historique, on n'a jamais utilisé autant de gaz pour produire de l'électricité", a souligné M. Trouvé auprès de l'AFP.