Une stèle a été érigée en hommage aux deux jeunes garçons tués au Mali le 8 janvier 2011. Linselles le 8 janvier 2011.
La famille Delory veut connaître la vérité et pour cela, il faudrait que l’Etat accepte la levée totale du secret défense et que l’information judiciaire soit étendue à des faits d’homicide involontaire par le parquet de Paris. C’est ce que demande Annabelle Delory, sœur de Vincent, dans une lettre remise mercredi au président français, à l’occasion de la cérémonie d’hommage annuelle aux victimes du terrorisme.
Jointe par RFI, Annabelle Delory rappelle qu’il y a beaucoup de points qui restent sans réponse. Elle souligne surtout qu'à l'heure actuelle, le juge d’instruction est saisi des suites « d’enlèvement et séquestration en lien avec une entreprise terroriste », le mettant ainsi dans l’impossibilité de toucher aux circonstances de la mort de son frère. Pour permettre d’éclairer ces circonstances, il faudrait, précise-t-elle, que le parquet de Paris accorde au juge un supplément d’information pour « homicide involontaire » et qu’il puisse avoir accès aux documents relatifs à l’intervention.
La famille et l’avocat des Delory seront reçus, ce vendredi 21 septembre, au palais de justice de Paris par les juges antiterroristes afin de savoir où en est l’instruction. Annabelle Delory n’exclut pas la responsabilité de l’armée française. « Pour nous, compte tenu de l’ensemble des éléments que nous avons réussi à obtenir, il est de plus en plus évident qu’il y a une part de responsabilité de l’intervention militaire », a-t-elle avancé.
Lors de la cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme, François Hollande a promis « la vérité, notamment sur les procédures en cours » et « la transparence la plus entière ». La sœur de Vincent Delory veut croire au discours du président français. « Je veux avoir de l’espoir, je veux croire que ce ne sont pas que des mots. Mais j’attends surtout que cela se concrétise », a-t-elle ajouté sur RFI.
Catherine de Léocour, mère du deuxième otage décédé, Antoine de Léocour, a également écrit au président, regrettant, elle aussi, les limites de la saisine des juges antiterroristes. Antoine a été tué par les ravisseurs. Vincent a été retrouvé, le corps à moitié calciné, criblé de balles.
Source: RFI
Jointe par RFI, Annabelle Delory rappelle qu’il y a beaucoup de points qui restent sans réponse. Elle souligne surtout qu'à l'heure actuelle, le juge d’instruction est saisi des suites « d’enlèvement et séquestration en lien avec une entreprise terroriste », le mettant ainsi dans l’impossibilité de toucher aux circonstances de la mort de son frère. Pour permettre d’éclairer ces circonstances, il faudrait, précise-t-elle, que le parquet de Paris accorde au juge un supplément d’information pour « homicide involontaire » et qu’il puisse avoir accès aux documents relatifs à l’intervention.
La famille et l’avocat des Delory seront reçus, ce vendredi 21 septembre, au palais de justice de Paris par les juges antiterroristes afin de savoir où en est l’instruction. Annabelle Delory n’exclut pas la responsabilité de l’armée française. « Pour nous, compte tenu de l’ensemble des éléments que nous avons réussi à obtenir, il est de plus en plus évident qu’il y a une part de responsabilité de l’intervention militaire », a-t-elle avancé.
Lors de la cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme, François Hollande a promis « la vérité, notamment sur les procédures en cours » et « la transparence la plus entière ». La sœur de Vincent Delory veut croire au discours du président français. « Je veux avoir de l’espoir, je veux croire que ce ne sont pas que des mots. Mais j’attends surtout que cela se concrétise », a-t-elle ajouté sur RFI.
Catherine de Léocour, mère du deuxième otage décédé, Antoine de Léocour, a également écrit au président, regrettant, elle aussi, les limites de la saisine des juges antiterroristes. Antoine a été tué par les ravisseurs. Vincent a été retrouvé, le corps à moitié calciné, criblé de balles.
Source: RFI