La forêt classée de Mbao a déjà perdu plusieurs hectares à cause de l’autoroute à péage qui la traverse. En effet, pour les besoins de la réalisation de cette infrastructure routière, l’Apix a dû déboiser 35 hectares de cette forêt rapporte Sud Fm qui s’est penchée sur la question.
Et comme si cela ne suffisait pas, le projet immobilier «Mbao Villeneuve» s’est emparé de 20 hectares dans cette zone. S’y ajoutent les 20 autres hectares que nécessitera la réalisation du Train express régional (Ter).
Sur les effets de ce pillage légalisé, le tout nouveau ministre de l’Environnement et du Développement durable relativise. «Un projet, il faut toujours faire le rapport bénéfices/risques. Et dans les projets dont il est question, tout le monde constate que ce qu’on va gagner est supérieur à ce qu’on va perdre car, que ce qu’on a pris sur la forêt est une infime partie de sa dimension», a déclaré Mame Thierno Dieng
Mais, poursuit-il «on peut compenser ce qu’on a perdu quantitativement par la qualité. C’est-à-dire en renforçant ce qu’on gagne sur le reste». N’empêche, le Plan d’aménagement de la forêt classée de Mbao lancé depuis 2011 a permis de reboiser une superficie de 140 hectares, malgré les manquements relevés par les femmes chargées de trier les semences.
M. Dieng, qui a déclaré faire de la préservation de l’environnement l’une de ses priorités, a annoncé la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation afin de conscientiser les destructeurs de l’environnement des méfaits de leur entreprise. Mais aussi, l’aménagement d’infrastructures touristiques dans cette zone.
Et comme si cela ne suffisait pas, le projet immobilier «Mbao Villeneuve» s’est emparé de 20 hectares dans cette zone. S’y ajoutent les 20 autres hectares que nécessitera la réalisation du Train express régional (Ter).
Sur les effets de ce pillage légalisé, le tout nouveau ministre de l’Environnement et du Développement durable relativise. «Un projet, il faut toujours faire le rapport bénéfices/risques. Et dans les projets dont il est question, tout le monde constate que ce qu’on va gagner est supérieur à ce qu’on va perdre car, que ce qu’on a pris sur la forêt est une infime partie de sa dimension», a déclaré Mame Thierno Dieng
Mais, poursuit-il «on peut compenser ce qu’on a perdu quantitativement par la qualité. C’est-à-dire en renforçant ce qu’on gagne sur le reste». N’empêche, le Plan d’aménagement de la forêt classée de Mbao lancé depuis 2011 a permis de reboiser une superficie de 140 hectares, malgré les manquements relevés par les femmes chargées de trier les semences.
M. Dieng, qui a déclaré faire de la préservation de l’environnement l’une de ses priorités, a annoncé la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation afin de conscientiser les destructeurs de l’environnement des méfaits de leur entreprise. Mais aussi, l’aménagement d’infrastructures touristiques dans cette zone.