La partie civile répond aux avocats de Karim: Me Bourdon et Cie saisissent Diouf et démontent les accusations de Wade-fils



C'est la réponse du berger à la bergère dans le cadre de l'affaire du fils du président sortant dans les liens de la détention depuis le 17 avril 2013. Après la lettre de la défense de ce dernier, contre le régime Sall en place et "sa" Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI), le collectif des avocats de l'Etat du Sénégal, réagit. A travers une lettre adressée au secrétaire général de la Francophonie et les Chefs d'Etat et de gouvernement attendus à Dakar entre ces 29 et 30 novembre, Me Bourdon et Cie saisissent à leur tour, Abdou Diouf et démontent les "plaintes" de la partie adverse. 


"Le procédé est classique", entame la partie civile qui enfonce le clou. Ce, pour déplorer la tentative des avocats de Karim de "tenter de porter atteinte à l'indépendance et à l'impartialité des magistrats de la Juridiction d'Etat devant laquelle comparait (leur client". Pis, "finalement de dénier, par avance, la portée et la pertinence de la décision judiciaire qui pourrait être rendue contre lui". Selon eux, "Karim essaie de se présenter comme victime pour complaire à ces partisans dont personne ne doute de leur présence régulière dans la salle d'audience". 


La partie civile de rappeler que "toutes les tentatives d'obstruction et de paralysie du procès par la défense de Monsieur Karim Wade ont été légitimement rejetées. Non seulement par la CREI, juridiction spécialisée contre la criminalité financières..."Face à des charges extrêmement graves et documentées. Et notamment face à des témoins qui, en dépit des menaces, ont maintenu leurs accusations, Monsieur Karim Wade s'est révélé totalement incapable de fournir la moindre explication au-delà de ses dénis mécaniques...". La lettre en pièce jointe. 

 

Lettre_de_réponse_Collectif_des_avocats_de_la_République _du_Sénégal_28.11.2014 (1).pdf  (56.68 Ko)


Dié BA

Vendredi 28 Novembre 2014 15:31


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